samedi 13 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas si je vais y arriver ce soir, dans le frigo les pommes de terre étaient pourries. Tous ça vous en dis pas grand-chose sur mon senti, j’ai passé la journée devant la télé après être allé prendre un café avec le très cher ami qui à la sclérose en plaques. Quand on sort comme ça prendre un café au parc, on se dis que l’été commence… Voilà, j’ai mangé mon beefsteak coupe française avec des pommes de terre fraîches des carottes et du brocoli… Quand je mange je me sens moins débile… L’équipe de football locale a gagné… J’aime ça, j’ai beaucoup aimé les photos des enfants qui sont partis en France, si je m’écoutais je partirais mais c’est pas le temps. Je pense aux grandes et petites angoisses, on a chacun les siennes et ont les vie différemment. Je crois que l’idée de me tenir au frais est pas mauvaise mais c’était quand même bien ce matin sur le banc dans le parc. Encore une fois je racontais mon séjour à San Francisco, ici il faisait encore froid, dans l’autobus de l’aéroport au centre-ville de Montréal j’ai cédé ma place à un jeune couple qui me prenait pour un détenu qui allait se rapporter… Je crois l’avoir déjà écrit. Je suis vide mais vide, mon senti je sais pas comment le qualifier… Le soleil s’est couché, chez moi c’est encore plus frais, c’est agréable… J’espère que le climatiseur va tenir le coup… Je sais à mon âge on est qu’un vieux bonhomme ennuyeux, mais s’est dit, je passe à autre chose… Le climatiseur fonctionne bien quand c’est assez frais il s’arrête tout seul… Je pense à l’ami historien de l’art qui je l’espère n’a pas trop chaud… En vieillissant comme ça je serais incapable d’endurer la chaleur. J’écris ça et j’ai l’impression de commettre un sacrilège… À une époque pendant les canicules j’étais psychotique, on m’hospitalisait dans les corridors de l’hôpital, une vrai folie furieuse je savais pas quoi en faire… Ça fait longtemps tout ça vous me le raconteriez je ne vous croirais pas. Je me rétablis quand je vous écris c’est comme si vous étiez-là… Ce désir, cette mélancolie, cette neurasthénie dirait l’écrivain, cinéaste que je ne nommerai pas… Je crois qu’il n’est jamais passé par là… J’appellerai toujours ça schizophrénie même si on veut faire disparaitre le mot, c’est une façon de nommer l’innommable, j’ai toujours cru qu’on voulait avoir ma peau… C’est de la vieille histoire je passe à autre chose, je vous parlais des corridors d’hôpital qui doivent être plein avec cette légalisation du cannabis, en veux-tu des psychotiques en v’là… Il pleut, j’avais oublié ce soir ce sont les feux d’artifices, le quartier est plein de monde… Je pense à tous ces beaux enfants qui sont en voyage à l’étranger, que de souvenirs… Voilà!!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! On termine comme on peut pas comme on veut!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard






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