dimanche 23 février 2020

Enfer


Bonsoir! Bonjour! Dimanche qui se termine. J’ai mangé des tostitos avec de la salsa, demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… J’arrive pas à écrire des textes d’une sensibilité bouleversante, les grands poètes ont vécu et écris avant moi. Je dois me contenter de cette prosodie en essayant de faire vivre la musique des mots. On salue la super maman qui s’en va rejoindre ses parents en Floride, y’a un voisin qui gueule je sais pas pourquoi… C’est pas vraiment le temps de voyager avec ce coronavirus, je crois que d’ici à l’automne prochain ça va être réglé… L’Italie, Rome et Florence semblent de grandes destinations… Je sais pas encore il y a foule de touristes… J’aimerais quand même beaucoup visiter le Vatican… Je reviens à mon senti, torturé et plurisyllabique , je sais pas si ce mot existe… Quoi dire de dimanche? Le temps passe et je vieillis… Je me serai battus jusqu’au bout, quand je regarde toutes ces années j’ai le vertige…  Je pense aussi à mon jeune âge, à comment je vivais cette immense solitude ça me faisait mal pourtant je retombais dans la douleur, la compagne de l’époque me faisait sentir coupable de demander de l’aide, elle disait j’ai pas besoin d’eux autre sans savoir qui je consultais… Ce soir, oui ce soir je sais pas, j’ai appris de mes nuits au bar maintenant disparus ça fait plus de vingt ans… Sentiment tordus mais tordu… C’est pas de la grande prose mon affaire, ils auront composé de meilleure façon… L’écriture je vois ça comme une dette à la vie, une survivance après l’ennuis… Je pense aux grands écrivains, à l’orgueil à mon besoin d’humilité… Le voisin semble s’être calmé, y’a longtemps que j’ai écrit en soirée… Je sais pas comment nommer cette sensation que je vivais, ces muscles électrifiés et engourdis heureusement je m’en suis remis c’est bon que je me rappelle ça arrivais souvent après que j’ais consommé que j’ais bu, je trouvais seulement à me coucher… Ça me rend mal-à-l’aise de vous écrire ça… Février se termine cette semaine souvenir de Cuba c’était pas torride, j’avais beaucoup aimé la Havane, le guide osait pas en dire trop… J’aurais pu y boire à volonté, on avait laissé un litre de rhum dans ma chambre mais j’y ai pas touché, je serais pas là pour vous écrire… Y’a quelque chose qui me touche sur Facebook, cette résistante allemande contre les nazis exécutée à vingt et un ans, c’est triste… Voilà! J’ai survécu je sais maintenant à quoi ça ressemblait la cour aux miracles, les éméchés de la maison de chambres… Tous mort dans la folie alcoolique où au bout de leurs obsessions de malades… Quelques mots encore, je sais pas comment vous toucher, je veux pas faire de sensibleries mais juste de l’émotion, du sentiment décrire un peu mon sentis ce soir. J’espère que vous aurez eu du plaisir à me lire. Merci de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


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