dimanche 16 février 2020

Sirtaki


Bonjour! Bonsoir ! Une lectrice me mentionnait qu’il y avait encore des lectures qui se faisaient dans des bars de Montréal. Je préfère ne pas m’y rendre, c’est dans ce genre d’endroit que j’ai connus mon bas-fond… Je crois que ma prosodie s’en tire très bien… Je vous écris encore du dimanche… Je regarde pas la télévision ça me chamboule trop. Je me crème les mains… J’esais de trouver un nouveau propos une nouvelle sonorité j’ai pas de pot c’est avant la tombée j’écris aussitôt à l’arrachée vous saurez bientôt pourquoi c’est rimé ça sort de ma peau c’est rivé une rythmique décuplé pour des mots malmenés c’est pas fort la sono c’est plutôt décimé vos encore je les ai pas mérité… Parfois j’abandonnerais c’est pas fort ce que j’écris sur ce que le grand poète appelait le grand babillard… J’écris pas pour la reconnaissance aussi bien se tenir muet…

Echo de Pink Floyd

Psychédélique Pompéï

Guitare électrique

au courant

toutes en musique

j’entends les ruines

je sens l’abyme

devant ce crescendo mortel

je rêve

à la création atavique pourtant

illettrés ils ont abandonné

Voilà des vers, je vous laisse juge, je suis pas de la famille de Saint-Denys Garneau je suis plus de mother earth et de ce que déjà on a appelé  l’underground, six pieds sous terre je n’écrirai plus. Je pense à Edgard Allen Poe… Avant de rejoindre le charnier est-ce qu’on a peur? La mort ça fait mal? Il est pas question de retour à la terre mais dans la terre, là où on finiras tous  à la cité des fantômes… C’est toujours étonnant de voir comment la métempsychose me garde muet, on y va sans se presser avec quelques compositions à finir et l’espoir oublié… Je me fait vieux, les gens des bonnes œuvres croient pas que soixante-trois ans c’est vieux, je pense à la matriarche qui auras quatre-vingt -dix ans bientôt encore très lucide… C’était tous pour un ils n’avaient pas lu Marx ni Thomas More ni l’Utopie ils faisaient les choses chacun pour soi en aidant parfois un plus mal pris, Marx et l’alcool c’est un très mauvais mélange… L’anarchie, le communisme on a beau lire c’est dans la vraie vie que ça se fait… Là je pense à la gauche américaine avec laquelle ont fait peur au républicain… Je fais appel un peu à mon senti avant de terminer. J’ai hâte d’avoir des nouvelles de l’ami en Thaïlande… On se croit libre on n’est jamais qu’asservis à une machine politique qui nous fait vivre dans la pauvreté et l’humilité. J’ai pas encore compris le rapport entre Dieu et l’argent… Quelques mots encore n’abandonnez pas, je vais essayez de conclure c’est toujours difficile de vous laisser. Je pense à la très belle chanson, la nuit je mens, par le regretté Alain Bashung https://www.youtube.com/watch?v=4I2xOwixt4k  Voilà on termine en musique, c’est la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là         !!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard




1 commentaire:

  1. Merci pour la chanson.Je ne crois pas non plus que nous soyons vieux dans la soixantaine... 😁

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