mardi 28 mai 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai mangé à la française baguette et pâté. C’est pas très élaboré mais c’est bon. Je suis libre toute la semaine ça fait du bien y’a longtemps que c’est pas arrivé… La représentation est donné la pression est partie. J’ai les chansons de Clémence gravés dans la tête, je retourne au senti… C’est la fin de l’après-midi je vous écris… J’ai un peu dormis, une sieste, suis alanguis… Je pense pas trop au voyage j’attends la nuit, j’envie quand même un peu les amis en voyage en Provence… Ce matin j’ai croisé et salué la très gentille directrice de la fondation de l’institut, j’ai aussi discuté  un moment dans le corridor avec le directeur des psychiatres… On a parlé de San Francisco, me suis ouvert une Sanpellegrino à l’orange c’est bon… Le climatiseur est démarré, je veux enlever un peu d’humidité. Toujours étonnant d’entendre l’adjectif possessif quand on parle des professionnels comme mon médecin, mon infirmière, ma travailleuse sociale, mon ergothérapeute… Comme si on les possédait alors que c’est beaucoup plus eux qui nous possèdent… Je suis encore fatigué, abattus je me coucherai pas tard ce soir. On a pas eu de critique de la pièce, le rétablissement c’est pas un thème assez important, quand les drifters font du théâtre on en parle pas… J’étire la soupe, j’étire la sauce l’eau ça coûte pas cher mais c’est un peu fade comme élément culinaire. Je suis toujours étonné de voir comment ils se posent comme poète comme artiste, moi c’est toujours le doute, je sais pas ce que je suis… Armand Vaillancourt le détestable disait qu’il fallait savoir se poser comme artiste comme écrivain et dire franchement je suis poète, je suis écrivain… C’est pas qu’il a tort mais c’est difficile. Je vais vous illustrer ça avec un tramway dans le port de Frisco. Je suis pas très inspiré je veux tout donner afin que vous sentier l’esprit dans lequel j’écris. Hier soir à cette heure-ci je soupais dans la salle de répétition. J’étais rongé par le trac, l’angoisse la peur mais je ne le disait pas. Dehors il pleut un peu… Presque dix-huit heure, ça sent le pâté à l’ail… J’ai changé mon horaire de rédaction. Cette semaine c’est déjà juin qui arrive, les festivals de toute sortes… L’été les vacances, j’aimerais faire un peu de plein air marcher dans la nature, faire des feux de camps et dormir au grand air… Je sais pas comment terminer, je vous laisse la lecture, si vous aimez pas vous me le direz… Lentement comme tout le temps je vais y arriver. Quelques mots encore dans cette rédaction d’halluciné. Tout à coup ça sent bon, ça sent le parfum et j’aime ça. Je tord les mots, les raccordes, les empiles ça finit toujours par faire des phrases pas toujours heureuses mais elles sont là. Le climatiseur viens d’arrêter je n’ai pas froid. Enfin je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en espérant vous revoir à la prochaine!!! Ciao!!!

Bernard

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