jeudi 30 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je fais une indigestion j’ai mangé trop de biscuits, quand je vide des boîtes comme ça je suis comme un enfant qu’on a privé. Je sais fallait m’arrêter c’était pour mon bien, maintenant je les vides… Comme si j’avais été carencé… Je me vois encore fouiller dans le garde-manger de la cuisine essayant d’attraper quelques biscuits avant le souper assez pour me gâcher l’appétit  et avoir des hauts le cœur… Après je disais j’ai pas faim pour quelques heure plus tard me faire des tartines de beurre d’arachide, À la maison fallait manger à l’heure sinon on passait sous la table,  je vous écris ça et je bave… Je savais pas vivre avec les années j’ai pas appris beaucoup de choses on s’est pas arrêter pour m’expliquer, je dévalisais le garde-manger parce que j’étais trop angoissé, je voulais me paralyser… Il pleut, j’ai démarré le climatiseur, j’aime quand c’est frais… Jeudi soir comme toujours les bars et les tavernes sont remplis, on s’y saoule allègrement entre copains… Les lieux ont changé mais ça reste la même maudite bullshit  alcoolique… Avant, puisqu’il y eut un avant, je pouvais prendre le taxi et descendre dans le bas de la ville pour boire à mon bar préféré, à la fin cochonnerie je pouvais me vomir dessus et puer le rance on me jetais pas dehors, la belle époque était terminé le bar étais sur le déclin… Tout près y’avait une maison de thérapie analytique j’en soupçonne quelques un d’avoir péter les vitrines du bar… Miroir, vitrine, éclairage et alcool les moments de détente artificiel, le lendemain ont était vanné … La nuit avançait bientôt on aurais plus un rond en tout cas plus moyen de jouer à Bukowsky toujours prisonnier de la folie ordinaire, juste névrosé pas encore psychotique… Cette semaine j’ai croisé un pair psychotique ça semble pas simple cette tension… C’est toujours mon thème de prédilection… Le climatiseur viens d’arrêter… Je sors plus la nuit, fallait être un peu tête folle pour répéter ces sorties toute les nuits… L’ivresse ça fait combien de fois que je vous en parle, tous ceux qui se sont suicidé parce qu’incapable de vivre sobre. Je crois qu’il y a une profonde blessure, une âme blessée, amochée qui répète… On cherche de l’amour un peu partout même auprès des serveurs et serveuses des grands bars… Je sais je me répète c’est pour mieux me souvenir. L’ivresse c’est aussi la pornographie, les mauvaises valeurs, l’argent sale qu’on veut laver… Je voulais plus vivre là-dedans… J’ai pas tous vu mais j’aurai fait le tour… Cette nuit je termine dans la solitude et la tristesse… La littérature est aussi dans les revues que l’on tiens d’une seule main pour paraphraser le chanteur… Voilà! J’arrive à la chute, y’a un parfum d’ail, comme toujours l’épilogue est difficile, je pense à la lecture comment on associe ça à la folie, la maladie… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère, au revoir et à bientôt!!!

Bernard

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