samedi 25 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Hier j’étais heureux de ma rencontre au théâtre Aphasique. Cette nuit j’ai dormis… Demain c’est la générale et on joue lundi tout ça fait partie de mon processus de rétablissement. Je suis nerveux j’espère que je serai pas trop gauche… Je crois pas vous l’avoir dit qu’on jouait les textes de Clémence en présence de l’auteure. Je pense à mon senti pour une fois que ça va être utile de jouer la comédie… Je trouve pas quoi vous raconter, hier je disais à une amie comment j’aimais être à l’aéroport, comment j’aimais prendre l’avion. Je radote!!! Je radote!!! Je me penche sur ce que j’écris j’aimerais que ce soit tout en introspection, qu’entre les mots apparaisse le non-dit… Vous le lisez surement mieux que moi… Ouais! La nuit de vendredi à samedi, les couche-tard s’en donnent à cœur joie on s’engourdis la tête sur des rythmes infernaux… La rue Saint-Laurent est toute en activité grouillante comme une ruche, on passe d’un bar à l’autre dans l’ivresse, les riverains trouvent ça bruyant, c’est le night life de ce quartier. Je ne me lasse pas d’écrire, il reste je crois encore quelques boîtes à chanson, des lieux d’une autre époque. Souvenir de cette détestable adolescence où dans le cours d’art plastique pour s’aider à créer on écoutais Bécaud, Moustaki, Reggiani, c’était la sensibilité féminine, les gars écoutaient John Mayall, les Allman Brothers tout en blues… Ce sont tous de mauvais souvenirs dont j’arrive pas à me débarrasser ma descente aux enfers était commencée… Je sais pas comment je vais vous illustrer ça cette nuit, je crois que ce seras un avion… Je pense à l’alcool ce tue monde, l’ivresse assassine, la combinaison automobile et consommation, moi y’a longtemps que j’ai plus de voiture et que je ne consomme plus c’est tant mieux pour tout le monde. Encore aujourd’hui ce seras un vingt-quatre heures sans boire… Je me rappelle ces nuits où nous étions fauchés et où nous cherchions à emprunter de l’argent, on y arrivais souvent c’était pour boire et se coké… De la folie, le partner semblait se relever sans trop de difficulté moi je développais des psychoses à répétition j’avais la tête dans un étau… J’ai pas encore perdu mon habitude de vivre la nuit, je le fait encore mais dans la sobriété, tant que je reste chez moi y’a pas d’urgence… Tout à coup je sais pas pourquoi y’a une odeur de pâté à la viande… Lentement j’avance dans ce texte c’est la dernière partie la conclusion c’est difficile. Bon on est samedi, demain dimanche c’est la générale… J’arrive à la chute je vous aurai raconté les mêmes choses qu’à l’habitude, je suis fait de ça. Je vous vois avec votre bouteille de Rye, de Whisky où de Scotch, ça vous calme pour un moment mais vous y arrivez pas c’est un sommeil artificiel sans repos. Voilà! On y est, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

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