lundi 13 mai 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Me voilà dans cet après-midi gris. Je sais pas pourquoi je ressent de la fatigue. Ce matin je suis allé à une réunion du groupe on était très peu nombreux… J’ai hâte qu’il fasse plus chaud… La photo qui accompagne mon texte c’est une sculpture qu’on peut voir dans le quartier gay de San Francisco. J’aimerais bien vous écrire un texte conséquent, un texte qui se tienne mais c’est toujours un texte de senti, des émotions qui font du saute moutons. Il s’agit toujours plus de mon monde intérieur que de l’environnement quotidien… Je me suis préparé un café pour réveiller mon senti… La paranoïa se tiens tranquille, un jour j’arriverai bien à dire, à écrire dans l’urgence des jours qui passent et que j’oublie… Toujours le souvenir de cette sordide maison de chambres où je cuvais mon alcool, les connaissances qui me rendaient visite pour que je coule avec eux… Une schizophrénie virulente qui m’amenais à la mort… Je me rétablis depuis plus de vingt-cinq-ans j’ai changé ma vie… Je ne demande plus, je remercie avec de la gratitude… Je reste loin des ennuis, quand j’écris sur ce thème ça m’amène souvent à m’auto-stigmatiser, à me dévaloriser… Il a bien fallu qu’un jour je me rende à l’évidence je ne pouvais plus vivre comme ça, la mort étais là… J’écris à ceux qui ont une image romantique de l’alcoolisme, de la maladie mentale, faut pas c’est un tue monde… Encore cette saloperie de thématique! Je veux pas y retourner c’est toujours la folie, la prison où la mort… Reste tranquille Bernard, ta vie n’est plus la même, tu as un peu plus de considération, de respect, je sais pas pourquoi j’ai si longtemps vécu comme ça… Non! Non! T’est pas un déchet. Je rêve toujours d’une écriture salvatrice, je vous écris ce que je pense… et justement en ce moment j’arrive pas à pensés… Jamais oublié où j’étais ce que je faisais, le mal… Je regarde Facebook y’a pas grand-chose d’introspectif, ça reste à la surface, la banalité… Je réfléchis aux valeurs que peuvent véhiculer les réseau sociaux, c’est la même chose que partout souvent ce ne sont pas de bonnes. Moi j’apprends à vivre avec mes défauts, c’est difficile, je suis pas parfait. Tout ça c’est que de la prose, j’ai changé un peu en espérant que le monde change… Je vous ai déjà raconté … Voilà la douleur qui reviens, je pense aux cousins comment ils doivent pas me trouver fin fin… Lentement comme toujours je vais terminer en cherchant, me souviens d’un café, d’une boîte qui s’appelait l’Air du temps… Je crois que c’est fermé, c’était dans le Vieux Montréal. Je vais me dépêcher à finir l’autodénigrement m’attaque, c’est comme si je voulais plus vivre… Je me fait vieux, j’ai des souvenirs de granola, macramé… Ils étaient cool en apparence mais c’était des bandits… Voilà c’est la chute je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


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