vendredi 31 mai 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis ensommeillé dehors c’est frais et gris je voudrais faire de belles métaphores comme les écrivains aguérris… Aujourd’hui c’est la navigation et le port de San Francisco. L’ami commence sa traversée de l’atlantique demain, il est brave… J’ai remarqué que les gens « cultivés » ne se gènent pas pour utiliser les adverbes… J’écris gens, j’aime pas ça, c’est trop populiste je devrais plutôt utiliser personnes je dis pas mes pairs, ce ne sont pas eux. Je suis bien seul quand j’écris comme ça…Moi j’étais au bord du pacifique et tout près des bateaux de pêche, l’ami va commencer par la rivière Hudson et ensuite filer vers les Açores au Portugal. Je sais c’est mêlant, j’arrive pas à écrire de belles poésie obscure que personne ne comprend mais qui vous met tout à l’envers, loin de moi l’idée d’écrire comme un criminel… Quoi que mon écriture n’est pas fine je la veux crû comme j’écris souvent… Quand j’écris de cette manière j’arrive toujours à la même forme auto-dénigrante. Je m’en veux, je vais me préparer un café, je crois que le poète radical utilisait un dictionnaire médical pour moi pas de langage obscur juste le vocabulaire du petit matin… J’aurais tant aimé être poète, trouver une belle phrase pour vous dire que j’ai mangé du pâté de foi à l’ail et que j’ai soif comme un bédouin dans le désert… J’ai rêvé que je retrouvais ma première flamme elle était avec moi chez le patriarche j’étais tellement heureux de la voir, je crois qu’aujourd’hui elle est décédée… Y’a pas de poésie dans la mort faut savoir vivre, je sais pas comment vous dire autrement… Je gagnerai jamais de concours avec mon écriture, la gouverneure générale a d’autre chats à fouetter, moi ce que je fouette c’est la crème… J’ai redémarré le climatiseur, je sais vous préférez les poètes écologiques dans la sueur de leurs chambres chauffé par le trop gros frigo pour rafraichir la bière, on sue et ça dégoutte sur le tapis, on glisse sur le clavier, c’est l’été… Vous vous croyez écologique parce que vous vous envoyez dans la dalle de la bière artisanale au fond vous êtes alcoolique… Ça fait de bon client pour la brasserie à la mode du coin… Vous faites l’intéressant pourtant vous avez tout perdu, vous ne retrouvez personne restez seul et battu… Tout à coup ça sent bon l’after-shave… Je veux pas vous monter de bateau, ma prose est ordinaire… Je serais incapable d’enseigner quoi que ce soit à quiconque vous voyez c’est très mauvais, pourtant je continue dans le vernaculaire, je veux mon écriture d’ici… Encore une fois je suis dans la pourriture finale, rien d’édifiant juste de l’écriture banale. C’est ma tâche de chaque jour, trouver la finale, je pense à ma regretté sœur, vous me l’avez remémoré, je suis brisé… Voilà c’est comme ça que je termine. Quelques mots de plus pour vous remercier de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

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