samedi 18 mai 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est l’après-midi et pourtant j’ai sommeil. J’ai fait des courses et la lessive, les t-shirt de San Francisco sont restés beau… Autant à une époque je parlais en sacrant autant maintenant quand j’entends ça j’ai peur… Souvenir d’avoir passé y’a longtemps le week-end au parc du Mont-Tremblant, on avait dormis sur le dur de la boîte de pick-up, il pleuvait c’était le plein air à la dure, on avait croisé un orignal… On était trop bum pour faire du camping confortable… Quand même ça meublait ma solitude viscérale trop triste pour m’amuser… Souvent on ne pensait qu’à la bière. Je sais pas pourquoi nos sorties étaient toujours tout croche… Moi j’étais monsieur Motel, je me sentais poursuivis je me cachais paranoïaque dans un motel, cette peur cette angoisse c’était très difficile, je voulais mourir… Dehors y’a une bande de motards qui passent… Ça aussi ça me paralysait… J’étais pas très brave. Je crois que bientôt y’a d’autre chantiers de construction qui vont ouvrir… J’ai jamais rêvé à la fortune, j’étais plus une sorte de psycho-socialiste… Je parlais de syndicat et je fuyais. Maintenant j’ai finis mon temps sur le marché du travail, je comprends très bien pourquoi on voulait pas de moi, un paquet de troubles… Je vais essayer de m’en tenir à ma prose… Au présent m’y voilà pourtant je suis triste et j’attends… La schizophrénie me laisse en paix aujourd’hui, la maladie parfois vous veut mort, c’est pas le bon choix… Aujourd’hui  y’a un peu de musique chez les voisins mais ça dure pas, ça aussi à un moment dans ma vie j’étais incapable de tolérer, je pense aux effets secondaire des antipsychotique qui m’empêchaient de vivre, c’est une chose assez difficile à décrire je vous souhaite pas de passé par là… Je pense qu’il y avait pas de solutions simples à cette folie… Encore une fois y’a un gars qui gueule dehors, quand je vous aurai rédigé ça je vais lire le texte de la pièce de théâtre juste pour me souvenir un peu plus… Je cherche c’est difficile, je pense à l’amour comment ça sonne sentimental… La vie est plus toffe que ça, écrire c’est pas que de la romance… Souvenir d’un grand souper à Milan, les bonzes de la santé Mentale italienne y étaient, je m’étais fait dire que mes textes étaient rafraichissant, pourtant… Je l’ai certainement déjà écris ailleurs… Je descends dans la chute… Vous devez vous demander quel est le propos pour garder ça simple on va dire que c’est la santé mentale et ses aléas. C’est bien un endroit où je peux en parler pourtant vous réagissez pas… C’est toujours une histoire de rétablissement, d’ancien souffrant qui maintenant accepte… Y’a des samedis comme celui-là où je me retrouvais à l’urgence de l’hôpital parfois je me demande si j’ai attendus tout ce temps là pour rien… J’ai quand même vieillis et changé ma façon de vivre… Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


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