dimanche 4 novembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce midi j’ai mangé de la pizza vous allez me dire faut pas avoir grand-chose à dire, de toute façon mon nom c’est pas Hubert Aquin et j’écrirai pas un autre Antiphonaire. C’est un très beau dimanche d’automne, ensoleillé… Semble que la route quarante pour se rendre à l’aéroport est fermé, je sais pas trop comment les gens vont faire, c’est pas trop compliqué ils n’ont qu’a passé par la vingt, c’est pourris ce que je vous écris là… Heureusement ils font les travaux bien avant mon départ… Cinq mois encore, j’étudie la carte de San Francisco et j’écoute des émissions de radio dont c’est le thème… J’étais partis pour vous parler du foulard que les islamistes portent mais c’est trop controversé, je préfère m’abstenir… Y’a plein de mouvance de migrants même en Amérique du Sud, les gens veulent se rendre à la frontière Mexique USA, ils sont des milliers de toute façon c’est pas moi qui va régler ça… Ils arrivent pas à vivre chez eux ils croient qu’ailleurs ce seras mieux je crois pas ils sont trop nombreux. Le président va leurs construire ce qu’il faut bien appeler par son nom, des camps comme pendant la seconde guerre mondiale, ils vont vivre là en attendant mais en attendant quoi?  Je pense aussi aux migrants Syriens en Europe, ça fait beaucoup de monde en mouvement sur la planète, je veux pas écrire de bêtises mais je crois qu’on pourrais en accueillir quelques un… J’ai ouvert la porte j’aère la pièce, la politique internationale c’est pas ma tasse de thé… Je pense à un extrait de film où la femme se plaint de pas voir beaucoup de monde et à qui son mari répond qu’une bonne femme ça reste à la maison. Je crois que c’était l’époque de la matriarche. Souvenir de mon grand cri d’effroi quand j’ai dû quitter la maison j’étais défait. C’était partis pour les nuits au motel. C’est finis tout ça, ça fait très longtemps, je vous raconte ça comme le patriarche racontais ses histoires de bois, de camp de bûcherons. Je suis finalement arrivé en ville dans le goulag occidental. Tranquillement je vie mon célibat… J’ai eu trop peur pour partir j’étais dans la paranoïa, je crois qu’en province les jeunes qui souffrent se suicident, y’a tout à coup un parfum de cannabis. C’était ce monde-là que je fréquentais heureusement j’ai pas finis en prison… Je pense à ce gars qui voulait se bâtir une maison dans le bout de Victoriaville, il habitait seulement le solage en ciment, je sais pas ce qu’il est devenus ça aussi ça fait longtemps. Y’a rien de linéaire dans ce que j’écris, j’essais juste de décrire ce qui se passe dans ma matière grise. Ce soir il va faire noir tôt, la lumière est quand même belle à cette heure. J’ai pris une photo pour essayer de vous la montrer. Je termine là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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