mercredi 21 novembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça arrête pas, il neige toujours… J’ai fait la sieste. J’attends la pièce pour ma tablette électronique. J’ai une réunion vendredi après-midi. La neige est assez dense, je me questionne sur l’utilité de cette écriture surtout que tout ce que j’ai à vous raconter c’est mon senti. J’ai un copain qui voudrais que je l’accompagne à Ottawa demain, je crois pas y aller… Je regarde passé les autobus électrique… C’est vraiment l’hiver, je crois que ce sont les changements climatiques, ça fait plaisir aux skieurs… J’entends un avion qui passe j’aimerais être dedans, mon délire est pas très grave juste ennuyeux. Mon désir c’est d’être écrivain donc j’écris me rabat sur mon senti que j’ai de la difficulté à nommer… C’est pas la joie ni la honte ni la peine. Je peux pas parler de bonheur quoi que quand j’ai terminé je suis heureux. Tiens! Le temps s’est éclaircis, la neige à cesser… Je cherche les bons mots comment dire le bonheur, c’est difficile, qualifier ce que je vie. Je suis parfois désolé quand je pense à différents souvenirs quand la baronne m’insultais parce que je travaillais pas qu’elle me traitais de suceux de cul. J’avais mal mais mal à pas vouloir m’endurer. J’aime bien être seul chez moi sans obligation de chercher un boulot, je ne vais plus depuis longtemps passé mes après-midi au bistro à me faire insulter, à défendre mon état schizophrénique… Je les ai oublier ces gens-là… Les sentiments sont déjà difficile à nommer quand tu rajoute la maladie par-dessus ça, ça deviens presque impossible. Je veux y aller tout doux, calmement en écoutant mon discours intérieur. Je sais vous allez dire on a déjà lu ça mais pas écris par moi. L’idée c’est l’émotion… Comment on cesse d’aimer? A-t-on déjà aimer? Pas vraiment, je savais pas vivre. J’ai pas à demander du respect, j’en avais pas, y’a des gens que je vois plus et c’est tant mieux pour moi. Je connais toujours l’angoisse que je ne veux plus noyer dans l’alcool, la peur aussi mais j’agis mieux j’ai moins besoin de me protéger. Mon affaire c’est peut-être simplement un manque de vocabulaire, souvenir de ce gars qui était entré dans la cuisine du bistro avec un vingt-six onces de scotch. Je vous l’ai certainement déjà raconté, pour cesser d’écrire l’alcool m’aiderais mais je me tuerais… La neige à repris, de gros flocons… On gagne pas le respect à insulter les gens c’est un peu ce que je faisais trop malheureux pour être honnête. Maintenant je reste à l’abri, j’en dis moins, je me ferme la boîte… Je pense au cut-up, la méthode de Burroughs c’est pas ce que je fait. J’arrive presque à la fin, je termine en espérant que tout ça vous plait. La neige change de densité, moi quand j’écris je suis libéré. Voilà! Ce seras ça pour aujourd’hui! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je crois que c’est assez pour moi, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

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