jeudi 29 novembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La première neige fond, dans le parc un gars promène ses chiens, une camionnette passe. J’aimerais bien en avoir une équipé pour voyager. Je suis un peu jaloux des snowbirds… Je pars quand même en avril. Je sais pas trop quoi vous raconter? Que les bienheureux reçoivent leurs paye demain? Qu’il n’y auras pas de spéciaux au supermarché. Que je devrais, comme j’ai discuté avec mon lecteur de Deux-Montagnes, demander ma carte de l’âge d’or. J’aurais peut-être droit à des soldes sur les voyages. J’ai survécu aux années noire de l’alcool… Je pense aux amis disparus… Je commence mal avec la mort. À la radio les journalistes sportifs parlais de l’équipe locale comme d’une banale équipe de cinq cent de moyenne. J’écoute ce que dis mon monde intérieur, je vous écris en cherchant la paix, je veux pas être dérangé par un banal appel téléphonique, parfois j’ai envie de m’acheter un téléphone intelligent même si j’en ai pas vraiment besoin. Sur les réseaux sociaux ils parlent des invasions des plages par les algues. Souvenir de Varadero où on ramasse les algues sargasses je crois, un agent de voyages m’avait dit que les conditions étaient changeantes. J’avais essayé de m’étendre sur une chaise longue à la plage mais j’aime pas ça. Aujourd’hui je vois les gens monter leurs crédit au dépanneur en disant je vais te payer demain, pourtant c’est triste plusieurs ne le font pas. Cette nuit, surtout que c’est jeudi, ils vont se mettre tout propre et sortir dans les bars, ils se disent une fois par mois c’est pas trop, pourtant tout le temps la bière coule à flot… Tristesse mais tristesse de ceux qui n’ont pas su se faire une vie emprisonné dans l’alcool, le poète racontais qu’il était incapable de vivre sans, la première chose qu’on va savoir c’est qu’il est atteint d’une cirrhose du foie. Sans parler que l’alcool ça déprime, qu’on voie le monde plus noir que noir… Vous savez tout ça, la nuit s’en viens, le jour s’en va. Je me souviens de mes vingt ans à la brasserie où je commandais un coca-cola en croyant que j’allais arrêter de boire, c’était pas long que je me mettais à la bière. Alcoolique vous dites! Voilà où je suis rendu, dans le bas de la ville avec des voisins qui achètent de la bière en solde, les brasseries artisanales font des affaires d’or. Je radote toujours la même histoire, les voitures et les passants gueulent dehors, c’est loin toute cette histoire mais je m’en souviens très bien, je ne suis pas mort. Je suis, Clean and Sober comme dans le film… À Varadero les cubains voulaient que je boive mais je l’ai pas fait, je serais pas revenu. Je me tenais dans le lobby de l’hôtel et je buvais de l’excellent café. Rien de nouveau, le temps est toujours gris. Voilà la chute encore quelques mots, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en vous souhaitant à la prochaine j’espère!!!
Bernard

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