samedi 24 novembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’était un examen de la vue, j’ai aussi beaucoup marché et pris quelques photos. J’ai croisé une voiture avec quelques gars qui se payaient ma tronche. C’ était probablement ma paranoïa, ai écouté une émission radio sur l’alcool et la poésie pour certains l’un ne va pas sans l’autre, moi je préfère tout ça à jeun… La douleur ne se dis que dans l’abstinence, l’ivresse n’est que fausseté, je pense à ce sentiment bien réel d’avoir mon chez moi envahis… J’ai  hâte de partir, plus que quatre mois avant le départ, à la radio le poète parlait d’une rencontre de Vanier avec Ginsberg comme si ça avait donné ses lettres de crédit à la poésie, j’ai bien rencontré Gaston Miron ça fait pas de moi un poète, c’est d’écrire qui m’amène à la poésie… La contre-culture à trop existé elle se pose trop, elle n’est plus contre elle mène, elle est culture. Je sais pas si le vrai « poète » dois crever de faim et de solitude en tous cas c’est pas un gastronome ni un être très social. Il se déteste trop. Je plonge au fond de mon abyme existentiel en pensant au manuscrit composé de fines lettres de l’ami… Ça m’étonne toujours de voir l’artiste épanoui moi je suis torturé, je me malmène à essayer de dire, la peur ne me donne pas de grâce… Liberté ça rime pas avec gendarmerie royale du Canada ni avec agence de renseignement canadien… Je sais pas pourquoi parfois je veux mourir,  au bout de leur bière du samedi soir, ils s’enfoncent dans la dictature de l’alcool, ils crachent et fument dehors parce que c’est interdit à l’intérieur pourtant le poète rebelle ne se conforme pas aux règles il ne se gèle pas les fesses pour plaire au propriétaire, bientôt il se retrouveras sans logis… Sur un autre ton, je pense au soin psychiatrique qu’on dis patriarcal, j’arrive pas à voir comment on peut soigner si on est pas à la place du père, du bon père de famille, elle est dans l’inceste la contre-culture, encore! Comment dire la beauté su monde dans l’abus, vous savez mieux que moi, pour ce seul mot vous allez me rejeter et je retomberai dans la solitude du mal aimé… Le chien hurle à mort et mord… Les appartements comme un chenil gardent les locataires au chaud et calme. Dehors un gars crie, comme souvent… J’ai mal quand je pense à tous les intoxiqués, à la douleur des drogues cheap. Ce soir je me gèle pas, la toxicomanie pour plusieurs c’est pas une maladie noble on y préfère le cancer même si on sait pas d’où il vient… Je reviens sur ma vue, au bar on me disait d’ouvrir les yeux, quand même je ne voyais rien, j’avais pas envie de marcher en regardant toujours par-dessus mon épaule. Voilà! Je suis presque rendus à la chute. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire