dimanche 18 novembre 2018

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Je sais pas pourquoi je pense aux blessés de guerre…Surement que c’est grâce à eux que je peux m’exprimer comme ça… Je suis toujours heureux d’avoir vos commentaires, j’y aurai mis tous mes souvenirs dans ce blog, même les copains disparus, la semaine passée je suis allé sur le plateau Mont-Royal. J’arrive pas à m’y faire c’est devenus tellement anglophone, les gens « chillent » comme ils disent, devant un café… Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, lundi déjà, j’ai commandé une couverture pour ma tablette électronique. Je sais pas trop quoi vous raconter, mes voyages vers l’Outaouais en auto-stop l’hiver ? Le froid sur le bord de l’autoroute, le train est devenus dispendieux. Je comprends aussi qu’avec toute leurs marmailles les snowbirds ne m’invitent plus. Le temps passe je vieillis dans quelques mois je serai à San Francisco, j’impressionne pas beaucoup la matriarche avec mes voyages, c’est comme si elle les avait tout fait, ça me fait mal de l’entendre. Je me dépêche de voyager avant de devenir gâteux, c’est pas quand je serai enfermé dans un centre hospitalier de soins de longue durée que je vais pouvoir me permettre ça. Pour la matriarche ce sont toujours les autres les meilleurs moi je suis moins que rien, c’est difficile à mon âge de remonter l’estime que j’ai de moi. Cette nuit c’est du chiâlage, y’a une nouvelle édition des « Fous crient au secours » de Jean-Charles Pagé, on retourne en arrière à une institution entièrement dédié à la maladie mentale et s’y on s’était trompé avec cette désinstitutionalisation, si c’était pas mieux de concentrer ces soins particuliers, on saurait où ils sont nos fous, encore y’a rien de réjouissant dans la psychose urbaine et toxique. Je sais pas si ça se fait, se faire ramassé par Urgence santé à la sortie d’un bar et amené directement à l’hôpital psychiatrique. J’imagine qu’il faut avoir une histoire… Je sais que les camions de l’institut Pinel sont blanc, souvent les gars sortent de là en croyant qu’ils sont guéris qu’on leur donne un placebo, ils retombent rapidement en psychose… Je me demande si l’enfermement mène à la poésie, nos grands poètes étaient et sont encore des hommes libres… Moi j’écris de ma prison chimique que je me garde bien d’arrêter de peur de la psychose. Pour ce qui est d’Émile à l’institut je crois qu’il en avait soupé de la poésie, de la mélancolie, comme plusieurs d’entre nous son temps le meilleur était derrière lui. Je m’y serai adonné aux lettres, dans la solitude loin des écoles et de l’université, les idées d’instruction littéraire en sont de maniaque de faible estime de soi. Quand je me compare aux grands ça vaux rien ce que j’écris. Voilà, je suis déjà dans la chute, je fréquente pas les « salons » littéraire, les auteurs m’intimident… Je pense souvent  à l’intelligence à ce que je fais avec… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!  Ciao!!!


Bernard

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