dimanche 18 novembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je prépare des pâtés chinois, reste que les pommes de terre à pilé après ça s’en va au four… Terminé! Un copain m’a appelé il voulait avoir les paroles du minuit chrétien, un peu tôt vous allez me dire, dimanche d’hiver je me souviens que parfois on allait chez un oncle qui habitait lui aussi Montréal-Nord et qui, chose rare à l’époque avait la télé couleur. Le four semble brisé il chauffe pas… Voilà c’est réparé, je vais manger du paté parmentier chaud… Anniversaire du show de Nirvana, bein non! Kurt Cobain c’était pas un loser mais il souffrait… L’élément du bas fonctionne je sais pas pour celui du haut. Je suis loin de mon monde intérieur, j’ai bricolé un peu ça fonctionne… L’après-midi est avancé… J’ai chaud, mes petits bobos me font moins mal, le quotidien c’est pas très poétique, lentement le soleil se couche mon obsession des avions m’a lâché aujourd’hui. J’ai beaucoup de difficulté à vous écrire, c’est l’hiver demain matin j’ai une réunion, je fait chauffé le repas, je suis loin d’un monde sensible, je vais devenir un rôteux de blé d’inde… Je sais, je suis toujours accroché sur les ont dis, non je suis pas une calvaire d’âmanchure de moumoune… J’ai bien soupé…, ouvert la porte pour me rafraichir un peu. Les voitures passent, c’est l’hiver déjà… Les jeunes sont invités à souper, ils marchent vite, j’arrive pas à être poétique je le répète… Les poètes ils réussissent toujours à faire quelque chose de leurs humeurs les plus noire… Voilà le ciel est orange… Y’en a qui sont au loundge écoutent de la musique contemporaine du genre Bouddha bar en sirotant un drink… J’ai vous le savez rayé l’alcool c’est mieux pour moi… Il commence déjà à faire noir, vous savez pas combien ça coûte écrire des phrases comme ça. J’ai pas fait la sieste aujourd’hui… Une femme passe avec son enfant dans sa poussette, j’espère que les plus jeunes lisent ce que j’écris. Je sais ce ne sont que des mots mais ça donne un sens à ma vie… Mon temps est finis, j’écris mais avant c’était plus musical, j’ai perdu la mélodie, perdus le rythme et ça fait de la prose de vieux bonhomme. Ce soir j’essais de vous donner une shot, j’y arrive pas, c’est toujours mon discours d’impuissant littéraire. Y’en a qui écrivent moins bien mais copulent plus, le coït c’est souvent… Voilà, les lampadaires éclairent, je sais pas ce que font les itinérants avec un hiver si tôt, c’est plus vraiment la température pour dormir sur le trottoir. Y’a toujours des cyclistes… De vieux souvenirs de stage vidéo, une expérience, pendant que je filais vers une impasse, un cul-de-sac… Je crois que je ne dois pas me placer en position de demandant. Je dois donner plus et mieux. Je vous les donne ces textes c’est moi. Je suis presque arrivé à la chute. Quelques mots encore, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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