mardi 27 novembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui y’a de la neige… Je crois que l’intervenante est malade. Je suis chez moi, le midi j’ai sommeil plutôt que de faire la sieste je me suis fait un café. Les voisins écoutent du rock métal, c’est vraiment la fin du mois… Je pense beaucoup à mon voyage… Y’a des gens quand ils me rencontrent ont des convulsions, je sais ce que c’est j’en ai eu quand j’ai rencontré Dan Bigras dans une conférence, c’était la dernière fois que ça m’est arrivé… Trop impressionné par quelqu’un et essayer de se calmer les nerfs ça donne l’effet contraire. Je pense à la jolie médiatrice culturelle, toute calme… C’est tôt cette année pour la neige, je fais pas de sport d’hiver je me contente de marcher j’ai trouvé mon rythme. Je vais essayer de le garder jusqu’à ma visite à San Francisco, j’ai hâte de voir les murales entre autre chose. Encore deux jours et la pension arrive, après y’a encore quatre mois avant le départ… C’est pas très bon pour un gars qui essais de vivre un jour à la fois. Sur la rue on voit plus de tacot, de minounes, les voitures sont toute bien entretenues.  Bon! Je pense à mon bôf qui me trouve fatigant avec mon écriture, il ne me reste que ça, j’ai cessé de faire de la peinture je préfère la poésie et la prose. Ce matin j’ai essayé de relire le guide de San Francisco, j’en ai lu une petite partie… Bientôt on va m’inviter à la radio pour parler du livre les fous crient au secours et de sa résonance aujourd’hui, ma vision de patient-partenaire. Hier je pensais à mes interventions au comité éthique et rémunération, je vois bien mes limites dans ce monde de cadre universitaire, mon langage est assez rudimentaire. Téléphone de l’ami, on est tous les deux mêlés… La grève de la poste est terminée, je me rappelle d’une époque où on postais pas de lettres parce que c’était sous juridiction fédérale, fallait tu être niaiseux… Souvenir des chèques de chômage dans la poste, j’attendais impatiemment le facteur, y’avait aussi cette obsession téléphonique où à toute les deux semaines je téléphonais pour savoir si on m’avait posté mon chèque, c’était de l’anxiété… Je suis pas fier de la vie que j’ai mené, sans boulot sans métier. J’essais d’aller en profondeur dans mon senti. Je sais pas si il y en a d’entre vous qui sont sensible. Le monde du travail permet pas l’expression de la sensibilité, je me rappelle je pleurais assis au banc et personne s’occupait de moi on en avait rien à foutre… Ce que vous lisez-là c’est une production à mon rythme, je pense au gérant de l’usine… Je me fait vieux, ils ont eu raison je suis pas devenus autre chose qu’un bum quoi que j’ai essayé de respecter mes valeurs. Voilà! Je termine encore une fois avec la même chute. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
P.S. Je cherchais un mot c’est principe, semble que je les connaissait pas.

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