mercredi 12 juin 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je suis vraiment bloqué, https://www.bing.com/videos/search?q=purple+rain&view=detail&mid=7CAC9C2DAF71802054497CAC9C2DAF7180205449&FORM=VIRE  J’ai regardé le regretté Prince dans la très grande chanson Purple Rain, pour moi c’était encore la belle époque où on pouvait voir des films au cinéma de Terrebonne, c’était en mille neuf cent quatre –vingt-quatre, j’avais vingt-huit ans la maladie avait pas fait tous ses ravages, seul déjà c’était difficile. J’aimais me réfugier dans les salles de cinéma avec ma difficulté à vivre de vrais émotions… Cette nuit c’était la douche et le parfum, n’empêche c’est le retour du sentiment d’être envahie, y’avait un morceau de bacon par terre une pinte de lait vide sur le comptoir pourtant personne est entrée… Si vous saviez comment ça me fait souffrir ce faux senti… C’est pas douloureux comme un mal de dent, juste de l’angoisse qui m’emporte… Souvenir de ces casse-crôute le long de la route et de cette odeur particulière de frites… C’est dépassé même Tim Horton se met au végé… Y’a un sentiment de fin du monde avec tous ces emballages, toute cette pollution de plastique, dans ma jeunesse on réalisait déjà que c’était beaucoup trop pollué… Souvenir de ces gars qui avaient demandé une subvention pour recycler les vieux appareils ménagers ont leurs avait demandé à qui on vendrait les neufs… Je reviens à mon senti à cette douleur que j’ai, que j’ai, répéterais le poète. Cette nuit je vous illustre ça avec une autre murale de San Francisco. Le climatiseur est arrêté, c’est pas tellement chaud… Y’a un gars qui gueule dehors… Je pense à cette gentille dame rencontrée la semaine passée, on a discuté comme si ça faisait des lustres qu’on se connaissait, elle avait le don de me mettre à l’aise… J’ai régler la télé pour enregistré une émission ce soir, je peux pas la regarder j’ai une assemblée générale… Je me sent violent, j’ose vous l’écrire, ça devrais passé… J’écoute ce que ça me dis je pense à ce petit cousin qui je crois est décédé… Parfois je me dis que je comprends pourquoi on s’enlève la vie, la souffrance est trop grande, c’est pour ça que je vous écris pour la calmer la dire et l’apaiser… Je les entends dire c’est pas normal, y’a rien que je déteste plus, normal ça existe pas… Je pense à l’ami qui il y a longtemps avait saisis ça pour lui y’avait rien de normal, la normalité y’en avait pas. C’était de la job de sociologue… J’ai sommeil je termine, hier je suis allé sur la rue Saint-Laurent, j’ai toujours fréquenté cette rue de jour comme de nuit… Je sais pas ce qu’est devenue l’ami qui travaillait chez Softimage… Voilà! J’ai presque terminé, encore une fois j’ai de la difficulté à écrire une finale, je pense à tous ces drames… Dehors y’a un chat qui miaule… J’y arrive à cet épilogue, je respire l’odeur de parfum sucré… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé, j’étire un peu en vous souhaitant à la prochaine j’espère!!!

Bernard

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