jeudi 20 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis un peu abattu, j’ai un peu de peine. Je cherche comment vous exprimez… J’ai beaucoup dormis, ai changé le rythme de mes écritures… Il pleut, dans la nuit de mardi à mercredi je sais pas si j’ai rêvé mais on a cogné à ma porte, j’ai pas ouvert j’avais trop peur, c’est peut-être ma théorie du complot qui prend le dessus, la maladie… Je veux juste qu’on me laisse en paix, quand je consommais la douleur était si grande que je veux pas retourner là… Je me répète c’est pas intéressant. Je pense à tous ces projets auquel j’ai participé, parfois j’en oublie… J’aime bien travailler avec les étudiants universitaires. Je pense pas à m’inscrire je suis trop vieux… Pour l’automne j’ai le projet  Centre d’apprentissage santé et rétablissement, ça va être intéressant… Je me dis que si on cogne à ma porte la nuit j’ai pas à répondre on devrait me téléphoner avant… Lundi qui viens c’est la fête nationale, j’ai longtemps été triste pendant ces célébrations, seul dans la foule… Le « pays » on l’a pas encore… Je verrai pas ça de mon vivant je crois…Le patriarche à la fête nationale partais pour la pêche à la truite mouchetée aux Escoumins. Je pense à ces bons « québécois » saoul, rien pour être fier enveloppé dans le fleur-de-lysé. Ça me demande un effort d’écrire, rien de facile, ça va aussi être le départ des feux d’artifices que je regarde pas, je trouve ça idiot des fausses bombes comme si on en avait pas assez des vrais… J’y arrive pas je cherche, c’est toujours une question d’émotion de senti… J’en ai assez des actualités… Toujours la même chose dans la boîte à grimaces… J’essaye de vous raconter quelque chose de neuf, c’est pas facile, même mon délire est souvent le même… Ce soir au souper on fête l’anniversaire des voisins, frites et pizza… Si je m’écoutais je pleurerais, ma triste mine qui vous raconte ses défaites, ses pertes de sens… Je crois que les savants psychiatres accordent pas de vertus thérapeutiques à l’écriture, ils préfèrent m’entendre parler seul sur le trottoir… Voir ma varlope de salope, je sais pas trop comment écrire ça… Le climatiseur est arrêté, j’entends les voitures passées. Je me retiens je veux pas manger je suis écoeuré… C’est souvent le fouillis dans ma tête, la folle du logis s’agite… Bon! J’y vais, j’exprime mon senti qui rime avec fatigue. Je sais pas pourquoi je pense au docteur Ferron… Un classique… J’aimerais avoir sa plume pour moi elle est intemporelle, du grand art moi je suis qu’un petit brouillon… Je suis toujours et je sais pas pourquoi dans l’urgence, peut-être que c’est à cause de mon âge, j’ai peur encore soixante- deux ans! Je suis presque rendu à la chute, j’essaye de conclure mon babillage, je vous aurai encore sollicité. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


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