mercredi 5 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Beau soleil aujourd’hui! Je me sens bien ça me rend moins prolifique… J’ai fait la lecture d’un livre intitulé les fous crient toujours au secours, c’est à propos de la schizophrénie de comment de jeunes malades finissent par mettre fin à leurs jours, l’histoire est racontée par la mère qui déplore qu’on ait pas de moyen autre que pharmaceutique de soigner cette maladie… Je sais que le milieu de vie est important parfois je crois que la mère prend trop de place. J’aurais aimé entendre le jeune homme sur sa relation maternelle, le gars il devait apprendre à voler de ses ailes… Mais ce n’est pas que ça, la psychose c’est difficile à expliquer, j’ai été chanceux je suis passé par quelques une et j’ai réussis à me rétablir, c’est pour ça que je parle à différents public pour dire qu’il y a moyen de se rétablir, de ne pas commettre le geste fatal… Je suis pas psychiatre la schizophrénie je la connais que du dedans, c’est une maladie épuisante qui nous porte souvent à s’auto-médicamenter mais viens un moment où plus rien ne soigne, c’est souvent là que la mort apparait mais il ne faut pas… Si vous lisez ceci et qu’un de vos proche et même vous souffrez essayez d’écrire et de ne pas vous laisser toucher par votre entourage belliqueux. Souvent ils disent des jeunes hommes qu’ils sont paresseux et profiteurs parce qu’ils vivent des aides de dernier recours, c’est vraiment pas ça la psychose ça tuerais le plus honnête des hommes… Ça fait plus de quarante ans que j’ai eu mes premières consultations, je me souviens de l’infirmière qui disait que c’était malheureux qu’on ne soigne qu’avec de la médication, elle m’écoutait une fois par mois. Je lui expliquais ma façon de me tester, de combattre la peur en partant en auto-stop pour faire le tour du Lac Saint-Jean… Tout ça c’est de la vieille  histoire, la folie entre Sainte-Thérèse, Saint-Jérôme et Joliette… Psychotique! C’était long et douloureux avec toujours ce désir de vouloir mourir, la longue attente pour consulter le psychiatre le matin, j’étais plongé dans le désespoir, j’arrivais pas à rien, j’aurais dû me résigner à être gardien de sécurité où préposé à l’entretien ménager, y’avait les copains de l’époque qui m’engageait un dans sa poterie où je coulais de la céramique, l’autre qui m’occupait à ramasser les restants de vieilles fenêtres et portes je les remercie tous les deux…  Voilà! Tout à coup j’ai peur du jugement, tous ce que je vous écris là je l’ai déjà raconté… J’étais bon qu’à « l’asile », voilà! Je me rétablis, je corrige mes mauvaises habitudes et ça va mieux… Si j’ai des lecteurs qui pensent au suicide appelez avant, parlez en on m’a déjà dit que la force c’était de demander de l’aide. Excusez-moi pour ce propos cet après-midi c’était encore une histoire de senti. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

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