samedi 21 avril 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Enfin il fait beau! Quand même pas assez chaud pour prendre un café dehors mais assez pour laisser la fenêtre ouverte et faire entrer de l’air frais. J’ai marché un peu ce matin, ai fait la lessive, dans le parc y’a des gars qui jouent au soccer. Bientôt les gens vont commencer à jardiner, lundi s’en viens rapidement à midi on doit être prêt à jouer. Je joue avec deux femmes, nous lisons des extraits du banquet de la mémoire de l’an passé, les motos sont sorties… Je sais pas si je vais être capable de jouer, j’ai le trac… Après le cabaret à l’institut on a une lecture de la nouvelle création collective au Théâtre du Nouveau Monde… Mon lecteur de Deux-Montagnes est seul cet après-midi, je pense à lui… La semaine prochaine j’attends des nouvelles de mon rapport d’impôt fédéral, j’ai pas encore reçu de confirmation ça m’angoisse. Celui du Québec s’est bien rendu…  Parfois je m’en fait pour rien, y’a pas mort d’homme, j’aime quand même beaucoup lire des textes devant un public. Je prends mon temps pour vous décrire mon senti, je veux pas scraper la représentation de lundi. Je vais faire de mon mieux… Dehors y’a toute sorte de bécanes, de triporteur, quand j’étais plus jeune ces moyens de transports là étaient interdit. Je me souviens du triporteur électrique du frère de mon beauf, il était le seul à avoir ça dans notre petite ville à l’époque. Je crois que j’ai fait assez de ménage hier. Les gars ont cessé de jouer, le parc est vide, y’a vraiment plus de neige ça fait du bien, je veux toujours faire un chef d’œuvre mais j’y arrive pas c’est toujours les mêmes mots, j’aimerais être un vrai artiste. C’est gênant écrire comme ça… Le ciel est d’un bleu superbe, j’essais de me mettre en tête le déroulement du cabaret littéraire. Ce matin j’ai vu un resto qui avait installé sa terrasse. Le beau temps amène de bonnes affaires, la bizness est bonne. Je pense que ça va verdir, ça va être beau… Comme toujours au printemps je me souviens que je passais le rotoculteur, je revirais la terre pour faire le potager de la matriarche, c’est la seule chose que j’aimais faire dans le jardinage. Je suis un gars de ville un urbain, je me retrouve toujours sur l’asphalte, bien que j’aime m’asseoir à l’ombre dans les parcs. J’ai pas appris à jardiner, toute les plantes que je touche meurent c’est pathétique. Bon! Aujourd’hui j’écris des bêtises, je sais pas pourquoi j’ai un goût de tomate dans la bouche, c’est pas très transcendant… Je pense que le légume c’est moi. Je suis déraciné voilà… Encore une autre journée de passée dans la sobriété quand même. À l’époque quand le printemps arrivais on se garôchait  à la terrasse du Saint-Sulpice et l’ivresse s’emparait de nous, les problèmes et le trouble aussi. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

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