mercredi 25 avril 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est gris et j’ai pas de courrier mes jours sombrent dans… Je fais mon poète pourtant j’ai pas fréquenté les frères et les curés de ce qui s’appelait encore y’a longtemps le séminaire Saint-Sacrement… J’y ai appris le sens du mot sodomie quand il m’ont mis dehors parce que j’avais pas mentis. Après j’ai passé le temps comme j’ai pu en attendant d’avoir l’âge d’aller à l’abattoir… Les grandes écoles c’était pas pour moi et l’ouvrage remplirais mes plats, je mangerais en faisant des faux pas deviendrais « poète » quelque part par là. J’essais encore, j’essais toujours de tordre les mots pour qu’ils deviennent beau. Si vous saviez, si vous saviez comment j’ai peur comment je ne compte pas les pieds, ma prose est à scié, à débité, à déboèter… Et j’ai marché comme le roi de la marchette disait le poète. De leurs collèges ils croient être devenu grand parce qu’ils ont travaillé sans douleur incapable de serrer les dents. Je me suis pas trop, trop laissé mener ils se payaient ma gueule comme des pédés mal mariés. J’ai coulé, suis tombé me suis relevé et je l’ai pas regretté… Pourtant la folie s’est amené, ils me donnent en exemple aux enfants oubliés, pour leur faire peur pour les gronder, donnent de la valeur à cette pauvre argent mal gagné. Voilà où j’en suis j’écris pour vous pour moé en essayant de rimer, et à rien à rien même pour demain rien dans les mains, vos avenirs malsains. Y’a pas de musique pas même catholique, l’apostasie m’a rendus gris et si et si j’avais dormis loin de mon lit dans la nuit tout petit, tout petit, et eux ils prient dans leurs bancs comme avant parce qu’ils ont de l’argent et veulent donner bonne conscience aux enfants… Si tu crois, si tu crois que c’est pour toi dis toi bien nul n’est roi, juste sujet du trépas. Et j’irai demander à la reine quelle est ma peine pour avoir composé un si mauvais poème, mirliton hors de sa cuisine la rime est pas fine, y’a que les désoeuvrés pour écrire comme ça sans compter les pieds… Le rythme, le rythme et le mythe j’aurai tout dis comme un pauvre bougre qui s’ennuie de sa vie. Chaque fois que j’écris, que je lis vous me dites que je rate ma vie pourtant j’ai tout essayé, tout essuyé pour composer. Je vous entends, je vous entends bricoler pendant que moi sans métier me reste qu’à ramasser. Voilà c’est à ma faim que je termine sans lendemain… Encore une fois je tente, j’y arrive pas à cette maudite à cette redite que je quitte que je quitte en revenant au mythe. J’ai rien dis comme le ferais n’importe qui, les écrivains sont à l’université à faire de la littérature comparée, pour aujourd’hui je suis vidé faute d’être scolarisé. Comme toujours je termine avec la chute en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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