jeudi 12 avril 2018

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Les snowbirds reviennent aujourd’hui ce seras pas l’accueil le plus chaud qu’ils ont jamais eu. Hier je calculais le nombre de fois que je suis allé en France, quatre fois c’est pas mal pour le voyageur tardif que je suis, ces dernières années je me suis rendu à Boston, New-York, Washington, Québec, Ottawa, Toronto, Paris, Milan, Trieste, Londres, Barcelone, Madrid, Besançon, Lille, Pointe-à-Pitre, La Havane je crois que j’en ai pas oublié. Je me suis repris pour mes jeunes années de malade sédentaire. J’aime bien voyager, la fébrilité du départ, ces moments suspendus dans les aéroports, l’attente de l’avion l’embarquement et le moment où l’avion s’envole et où tu ne contrôle plus rien… Les moments dans l’avion où je regarde un film. Voilà pour ceux qui veulent m’entendre https://www.youtube.com/watch?v=eIlDLgeYi1c&feature=youtu.be&t=1m20s  Je raconte en partie mon dernier voyage. Je suis encore dans la nuit rien de nouveau. J’espère avoir du courrier ce matin, j’ai remarqué qu’il y a des humoristes qui rigolent sur l’institut. J’aime pas ça, ça stigmatise encore plus, les gens ont tellement peur de se faire soigner pour une maladie mentale, on aime pas se faire dire qu’on est fou, mais dans un sens la folie n’existe plus il n’y a que des réalités différentes, des façons de souffrir différentes… Je dirais qu’aujourd’hui la folie est pluriculturelle. Je pense à cette profonde solitude que vie le malade mental, il faut bien l’appeler ainsi j’ai pas trouvé d’autre nom pour une altération du psychisme… Parfois les gens s’en sortent avec grâce, ils y arrivent mais le trauma reste là. Dans ma jeunesse j’avais pas de place pour tous les combats, mon avancée sociale, le travail et la santé mentale. J’avais tellement mal je n’ai vécu que des échecs et oui ils avaient raison j’avais pas de bons principes, j’avais le don de me mettre dans le trouble comme une sorte de borderline qui s’est mué en schizophrénie qui est une maladie complexe et qui je crois exacerbe les complexes… Je cherche toujours un moyen de dire et d’écrire la douleur passée vécue avec d’autre pauvres fous y’a longtemps déjà, dans tout ça y’avait même des criminels qui se plaignaient de pas avoir de méthadone en prison. Un chausson avec ça? Je veux pas cette nuit commencer à m’auto-dénigrer, je suis pas mieux et pas pire qu’un autre, j’essais de me fondre dans la masse, juste un pauvre homme anonyme. Mes erreurs c’est pas plus la maladie que la société qui me les a fait faire, c’est ma faute tout simplement moi et un mauvais jugement avec le temps et un peu d’aide de la paranoïa je suis devenus plus prudent. J’essaye de pas embarrasser les gens. Voilà j’approche de la fin de ma nuit « littéraire »… La schizophrénie c’est un peu le fourre-tout stigmatisant de la maladie mentale d’une certaine façon faut bien nommer ce qu’on veux soigner. Je termine de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!


Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire