lundi 24 janvier 2011

Here is something for you and me...


Bonjour! Bonsoir! Le désoeuvrement c'est parfois douloureux, y'a longtemps qu'à mon âge on ne construit plus, vivre face au néant... L'espoir j'aimerais bien en donner au fils de mon amie, lui dire que malgré tout la vie en vaux la peine. On a tous fait des gaffes et j'en fait encore. Je reste perfectible. Écoute, la peur je comprend, faut être prudent... Mais j'ai oublié beaucoup de choses qui me faisait souffrir, tu verras toi aussi tu va oublier et t'accrocher aux belles choses qui font la vie, un sourire, une rencontre, un échange intellectuel riche et l'amour, l'amour de la vie. Pour toi maintenant la vie est vache tu a mal, tu attend que ça passe mais laisse toi aider elle est là la force. Ça prend le courage d'admettre d'accepter que tes pensées sont déglinguées, laisse faire les préjugés des autres tu a le droit de vivre et de bien vivre heureux joyeux et libre. Que pourrais-je te dire de plus, ta souffrance est pas obligatoire mais plus tard elle te serviras a en aider un autre. La peur, l'angoisse l'alcool, les drogues quand on en sort c'est toujours plus fort. Je sais bien qu'à ton âge les vieux mon'oncle straight on en a rien a faire. Je sais que t'est révolté que l'injustice de ta douleur t'horrifie. Quoi te dire de plus, la route est parfois longue mais elle en vaux là peine, l'important c'est pas la destination c'est le chemin et c'est pas dans ton sous-sol que tu vas avancé, tu construit ta prison c'est ton droit mais y'a des gens qui se préoccupent de toi. La vie ça se passe pas devant un écran de télé, y'a longtemps je croyais que oui et j'ai perdus de longs jours de ma jeunesse. J'essais de comprendre ce qui te pousse dans la maladie, pardonne toi! Pardonne toi! Peut être que j'ai tout faux et que t'aime bien vivre comme ça après tout je sais pas grand chose. Je sais même pas si tu me lis mais fait moi signe on iras prendre un café, voir les jolies filles et discuter, toi qui aime bien les grandes idées de prolétaires, ça nous ferais un os a ronger... Je crois que la mort cette salope, t'attire, que tu veux être un autre, on est qui on est, je te dirai pas qu'a force de travail on change, la vie s'en charge de nous faire changer, scrappe rien pose pas de geste impardonnable, crie à l'aide! À l'aide! Encore! Aujourd'hui c'est frette comme dans ton âme pourtant on y prend plaisir à cette froidure ça pique et on se sent vivant... Que fait tu dans ce noir quand dehors c'est lumineux d'un soleil sur la neige de janvier. Bon j'ai plus rien à te dire je sais plus grand chose. Je vous remercie d'avoir lu jusqu'ici!!! À la semaine prochaine je l'espère!!!


Litanie Bernie

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