mercredi 31 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je risque de me faire plus rare sur mon blog, je veux entreprendre la rédaction d’un roman. C’est difficile pour moi d’écrire ça, j’ai pas envie de vous lâcher. Je vais probablement « travailler » sur les deux plans. Je   comprends ceux qui me lisent régulièrement, moi je suis accro à l’écriture. Je  suis pas certain d’être capable d’écrire ce roman, quand même me voilà encore avec la machine, j’ai payé mon titre de transport. Je pense toujours au voyage, ce matin je vais aller m’acheter un cahier… Il est deux heure du matin je pense à mes pairs dans la souffrance et la douleur assis tranquillement au bar et essayant de noyer le malheur. Ils se sont déjà bien endormis du sommeil alcoolique mais on tolère pas qu’ils penchent la tête et somnolent tranquillement, on veut du monde debout… Le gars me racontais l’histoire d’un vieil alcoolique au bar de l’hôtel à la fermeture le staff allait le reconduire à sa chambre et le lendemain le bonhomme se présentait au bar pour recommencer le même manège. Pour l’instant j’ai encore le souvenir de cette création collective à laquelle j’ai participé… Me souviens que je buvais du fort mais que ça ne me calmais pas. Vous voyez c’est mon thème de prédilection, j’y reviens toujours comme un idiot… Je suis réveillé je prends mon temps, pense à une maison d’édition avant d’avoir écrit une ligne. Y’a les fumeurs qui se rencontrent à la porte des boîtes de nuit, ça socialise beaucoup plus là qu’à l’intérieur, souvenir de cette attente en ligne comme des veaux pour entrer se saouler. Je sais pas pourquoi je vous écris ça, c’est pas par nostalgie je détestais ça. J’entends le tic-tac de l’horloge… Avion, voyage voilà ma distraction, je vais essayer de pas boire encore aujourd’hui ne jamais oublier que c’est un jour à la fois, à jeun j’ai la tête plus libre… Hier la responsable des dédommagements m’a écrit que ce serait pour bientôt, j’apprécie. J’ai fait le chèque du loyer. J’ai hâte d’être à Barcelone et j’ai aussi hâte aux noces de ma nièce quelques jours avant mon départ… Quand je vous écris la nuit je vois pas le temps passé.  J’attends pour trouver quelques mots, pense aux jeunes femmes « Il suffirait de presque rien peut être dix années de moins… » Mais oui je me fait vieux et tout ça pour en arriver là, un moulin à souvenirs. Je  pensais pas être capable de vous écrire encore cette nuit, le café noir me brûle l’estomac, Bon puisque je tire et j’étire vers la fin je vais essayer d’y aller sans trop réfléchir, une sorte de finale en écriture automatique en piochant sur le clavier de la machine. Un peu plus de deux mois avant mon départ changer d’air me feras pas de mal. Je sais pas comment je vais me débrouiller en Espagnol. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

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