samedi 27 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Tout à coup il fait beau. Je pense à mes amis lecteurs de Deux-Montagnes qui sont de retour dans leur maison. Je suis heureux pour eux. J’ai visionné différents films sur Barcelone et Madrid, je vais faire un beau voyage… En vrai c’est jamais comme au cinéma, toujours mieux… J’entends les cornes de brumes d’un bateau sur le fleuve, dans le parc un enfant joue avec un cerf-volant. J’ai plus grand-chose à dire, je pense à Varadero, à Cuba cette visite à la Havane qui étais pas mal, c’était un hors-d’œuvre avant de visiter vraiment l’Espagne, deux pays avec beaucoup d’histoire, Christophe Colomb au premier plan. Aujourd’hui je suis pas sortis, j’économise on est en fin de mois. Je crois vous l’avoir dis j’attends au milieu de la semaine pour m’acheter un cahier. J’espère qu’on va me payer mon dû… Ça devrais, le premier juin je vais parler de stigmatisation de comment parfois quand on souffre d’une maladie mentale on nous tiens à part, on nous éloigne, heureusement depuis que je me rétablis c’est moins comme ça, pourtant faut pas le dire trop fort qu’on est schizophrène paranoïaque avec des problèmes de consommation. On fait pas de beaux malades, dans un reportage télévisé un homme disait que lorsqu’il se présentait à l’urgence on le renvoyait , on veut pas s’occuper des itinérants quand t’a pas de chez soi t’est difficile à soigner, surtout que tu sens pas bon, des jours dehors sans prendre de douche et puis tu à toutes les maladies au monde. C’est des cas désespérés. C’est pour ça que je ne consomme plus et que je me soigne, j’ai plus de besoin urgent de consulter, tout ce que j’ai c’est des petits bobos rien qui m’ennuie trop. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça. Ce soir c’est beaucoup plus doux on va pouvoir étirer la soirée à quêter quelques sous pour se soulager, pour que vivre fasse moins mal. Je vous parlerai pas des sites d’injections supervisés, je connais pas ça mais si ça peut sauver quelques vies tant mieux… L’addiction c’est un problème méconnus, on pense que c’est un problème de volonté, mais non, je dirais que c’est comme « au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valide » souvent on a eu une chance d’arrêter mais on a laissé tomber, on a bu, on a consommé de la dope et on est plus capable d’arrêter. C’est pas une question de morale, c’est souvent une blessure à l’âme qu’on traine depuis longtemps. Et puis tant que notre monde tiens on voie pas l’intérêt d’arrêter, une bière avec les copains, parfois une ligne et on s’arrange pour retarder le loyer, ça fait du cash pour les soirées on ne prend pas nos responsabilités et puis après tout le monde a des soucis financier… et c’est là débâcle on en veux plus pour oublier, pour en finir, pour mourir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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