vendredi 12 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je suis debout et je vous écris, mon rhume est guéris. Ce matin je dois m’informer où se passe le tournage de la vidéo. Je pense à mon angoisse d’enfant quand mes parents partaient pour la soirée, j’avais peur qu’ils ne reviennent jamais. Aujourd’hui je n’attends plus personnes et mes angoisses sont dans le vide, ils ne sont jamais partis mais moi j’ai quitté avec une grande difficulté… Aussi bien le dire ici j’avais peur, je crois que je vous l’ai déjà écrit, c’est ça aussi ma condamnation écrire la même chose encore et encore… C’est pesant comme écriture étrangement je pense à cet ami de jeunesse photographe. Je me suis servis un Gatorade à l’orange, je sais pas pourquoi cette boisson est remplie de souvenirs. Il est presque cinq heure je vais probablement lire mon guide de Barcelone, j’attends un peu avant d’acheter le guide de Madrid. Hier je parlais avec l’ami travailleur social, il me disait comment c’est important que je parle de mes voyages pour dire aux plus jeunes qui souffrent qu’il n’y a rien d’impossible… Souvenir encore, d’il y a longtemps comment je me sentais abattus, je sais pas trop comment vous décrire ça, un malaise de maladie mentale, la peur, la nuit et la chaleur. Hier soir j’ai regardé l’émission Des racines et des ailes, comment la France est belle, c’était sur la Drôme entre Vercors et Provence, https://www.youtube.com/watch?v=qAfmdtS7QHo ça m’a rappelé le regretté Alain Bashung… Je sais, je sais c’est comme si j’étais un moine qui a fait vœux de pauvretés mais je me résigne pas à me bercer chez moi, la tête dans le vide à écouter des voix malveillantes sans essayer de fuir… On aimerais bien que je fréquente des groupes d’entendeurs de voix mais ça me décourage, ça m’indique juste que je m’en sortirai pas de ces histoires de santé mentale, je pense à mourir… Je pense à quand j’étais sur scène lundi comment j’ai oublié tous ces malaises, comment j’ai joué et il n’y avait plus que nous et le public pour une rare fois j’étais bien… Pourtant j’ai rien fait de mal c’est moi qui ai demandé les soins d’un psy à l’hôpital, à partir de là j’ai passé mon temps à scrapper ma vie, pourtant ça fait presque vingt-quatre ans que je me rétablis dans le monde de la folie. Je ne me prostituerai pas je suis trop vieux… Je sais vraiment pas où aller… Le copain m’a dis qu’il passerait peut-être aujourd’hui. Encore cette nuit je vous aurai écris de mon insomnie… J’ai de la difficulté mais je crois pas que j’ai besoin d’une hospitalisation de toute façon je suis marqué au fer rouge de la maladie mentale. Je suis comme on dis un pauvre fou. Lentement le jour se lève, les oiseaux chantent, j’arrive à la fin de ce qui seras mon texte pour ce matin. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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