mardi 2 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j'hésite a écrire, me semble que j'ai rien a dire. J'ai pas envie de vous faire un rapport de la circulation dans le goulag. Je vois des mouches je crois que je vais retourner chez l'ophtalmologiste... Je suis à l'écoute de mon monde intérieur y'a juste une chose il ne me dis rien que l'angoisse. Me suis ouvert un coca-cola c'est mieux que la grosse bière que je prenais y'a déjà longtemps le matin. Le coke pis la sandwich frette c'est l'ordinaire du break du journalier. Parfois un gâteau avec ça. Je pense à la cantine qui passait à la shop parfois j'ouvrais un compte que je payais la journée de la paye. Dans le goulag on a pas de cantine mais un peu plus au nord sur Ontario y'a des restaurants pour tout les goûts du viet-nam à la coopérative de travail, de la cuisine mexicaine à la canadienne. Pour prendre un autre chemin je viens de découvrir que c'est difficile de mettre des mots sur la maladie mentale, la schizophrénie et même si on les a ces mots à qui les dire à qui faire confiance pour raconter ces pensées mortifères, ces voix harcelantes, qui veux être malade mental, personne! C'est quand même pas les contes de la folie ordinaire de notre ami Bukowsky qui on se demande si il a pas inspiré l'auteur du Facteur sonne toujours deux fois ce roman immoral qui annonce la fin du monde selon le regretté Fernand Dumont. La maladie mentale c'est la fin d'un monde pour un autre plus tortueux celui des voix des hallucinations, de la psychose. Ouais! Avec l'âge on en sort de la maladie mentale mais y'a d'autre bobos qui parfois se présentent. Tiens! À la radio Vincent Vallières je l'aime bien, sa chanson On va s'aimer encore est bonne. S'aimer au delà de la mort qu'il chante. La mort j'en sais rien et comme disait l'autre l'éternité c'est long. Je pense à Toujours vivant chanté par Gerry Boulet. Moi aussi je suis toujours vivant mais maintenant contrairement à mes jours de maladie, la mort me fait peur... Ce matin j'ai un comité intitulé de la vision à l'action qui si je comprend bien est de mettre en pratique des politiques de psychiatrie citoyenne. C'est compliqué, moi le mot intégration je l'aime pas, je sais pas si y'a moyen de se rétablir sans intégration je crois que veux veux pas on l'est tous intégré peut être pas à la bonne place mais... Je sais pas si ça vous fait réfléchir, moi je suis intégré dans le goulag avec mes voisins mes amis et j'essais de rayonner dans les autres sphères de ma vie. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! In Berny

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