jeudi 4 octobre 2012

Here is something for you and me

Bonjour! Bonsoir! Du fond de la nuit au goulag il pleut Il est trois heure quarante six et je suis réveillé, un voisin pioche dans le mur dehors les sirènes de la police. C'est jeudi la journée de parution de l'hebdo culturel Voir. C'est plus ce que c'étais il a pris des rides le journal comme moi il a vieillis. Je me demande ce que les jeunes lisent ou tout simplement si ils lisent. Ils lisent des textos a l'écriture phonétique, ils n'ont pas le temps pour les grands articles. Étrangement cette nuit j'ai l'impression que les voitures roulent à l'envers du sens unique. Le staff des bars rentre à la maison, ils ont servis les assoiffés, une façon de faire du cash un débit de boisson alcoolisée. Dans le goulag y'a plus beaucoup de tavernes semble qu'a une certaine époque y'en avait une à tout les coins de rue. La concurence était vive entre l'église et la taverne, les Lacordaires et les Chevaliers de Colomb. Je réécrirai pas Broue vous l'avez tous vue mais pas moi je l'ai vécu. J'ai des souvenirs de la taverne du central, de Manu, de Maurice le waiter, de la roulette pour les paris. On s'assoyais à une table on commandait deux verres de draught à dix cennes et on discutais, la télé étais toujours sur le sport et les battes de baseball derrière le comptoir. J'étais bien jeune... Ça me prenais un endroit pour amarrer, je pouvais pas toujours être ailleurs mais j'étais souvent sur la brosse. Plus tard j'ai fréquenté le Cheval Blanc la vieille taverne de la rue Ontario, on y avait décidé que j'étais pas intégré voilà d'où proviens mon horreur du mot intégration, intégré une bande de criminels c'est pas tellement intéressant. J'aimais a me dire un loner, du mot alone, seul, je dérivais, je driftais... Récemment j'ai rencontré quelqu'un qui souffre d'une schizophrénie différente de la mienne, j'ai vu toute sa difficulté a communiquer et l'immense solitude dans laquelle il est plongé. J'ai essayé de l'écouter, il est pas conscient de sa maladie mais est toujours accroché à l'hôpital... Le goulag c'est aussi l'immense garage de la S.T.M. derrière la maison de la culture et la bibliothèque Frontenac dans un édifice et même si je hais ce mot on a intégré des H.L.M... J'ai pris une douche, ça vous intéresse pas l'odeur ne passe pas encore par l'ordinateur. Je pense à toutes ces institutions qui nous survivent un jour je ne verrai plus rien je serai mort mais le pays continueras d'avancer. J'essais de faire mon poète ça me réussis pas, j'écris pour écrire, la littérature ça se fait avec des mots disait le célèbre écrivain. Je reviens sur la taverne l'énorme urinoir, l'odeur de pissotière parce que la bière fallait bien qu'elle passe... Le jour est arrivé j'entend un camion qui recule c'est une autre journée qui commence dans le goulag. Merci d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!! Lonely Berny

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