mardi 6 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis triste, j’ai plus rien à écrire. Aujourd’hui j’étais pas occupé. C’est difficile d’écrire sans blesser personne, je sais pas si avec mon dernier texte j’ai fait mal à mon lecteur de la Rolls-Royce. Oublier pas que j’essaye de parler de moi de mon senti, quand je parle de bière j’ai peur de me faire tuer. Lentement je fais chauffer mon souper. Le chat du voisin miaule, j’ai toujours le sentiment de déranger… J’ai mangé pendant que les vrais « écrivains » travaillent… Ce soir j’aimerais beaucoup avoir une copine avec qui partager mais je suis seul, seul et triste je le redis. Je vais essayer d’écrire, de traduire mon monde intime, c’est pesant, c’est lourd, j’écoute ce que ça me dis. Je répète mon malaise, les vrais ont le talent et le travail moi je crois que j’en ai aucun… Je veux vous donner à lire dans le particulier des mots qui signalent ce soir ma détresse… C’est toujours une histoire de temps disait le poète, il passe et j’écris ma détresse, ma solitude pourtant… C’est encore une fois difficile de nommer ce désarroi que j’emprunte aux plus vieux aux plus grands. Je devrais avoir mes mots mais mon vocabulaire est limité. Je pense à mes différentes expériences, je me suis rendu jusqu’ici avec ça… J’écris sans calcul émotif, je dis à écrire, vous savez tous d’où je viens, du bord du trottoir à Francoeur où à Lou Reed, le côté sauvage du désespoir vivant. J’ai la tête en peur de feu à écrire amouraché de prose, vous savez pas ce que je veux dire juste des mots de sentiments, de l’expression étrange… Laissez moi! Laissez moi! Où sinon ramenez moi à vous, à votre dis, à votre dire, le mien est trop seul, il voudrait bien vous écouter pour ramener la joie dans ses marges. Pourquoi pensez à la mort quand on est ignorant quand on ne sait pas. J’ai oublié comment s’appellent ces phrases où on se répète, on m’a trop dis j’ai oublié. J’arrête de chercher vous savez mieux que moi. Je m’évade dans ces mots perdus au bord du dictionnaire, ceci n’est pas un jeu c’est sérieux, écrire c’est presque toujours ma survie. Je suis juste un poète de fin d’après-midi comme les gens des sondages qui vous téléphonent à l’heure du souper. J’envoie-ça à cette heure, vous lirez quand vous voudrez… J’ai trouvé le mot c’est pléonasme maintenant trouvez le. N’empêche ma peine est toujours là, je sais pas pour qui, je sais pas pourquoi. Je crois que c’est parce que je me fais vieux, et que je bûche toujours à réaliser mes rêves d’écriture. J’aurai essayé encore ce soir d’une façon un peu différente, j’espère que ça vous plait, j’ai un peu moins mal j’essais d’être présent à mon âme, à ma soul… Dites! Dites! Moi je fais ce que je peux avec ce que j’ai… Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire