vendredi 30 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Vous allez me dire tu a qu’a écrire mais c’est pas comme ça que ça marche parfois on parle d’état de grâce mais je l’ai pas toujours. Je préfère m’en tenir à mon senti… Je pense aux murales de Québec je préfère celle plus sauvage de Montréal, c’est assez étonnant de voir comment les gens aiment les choses rangées bien compartimentées, ils veulent pas que les muralistes sauvages leurs pose des questions… Je vois ça comme l’arrivé du cubisme dans la peinture ça questionnais mais ça a finis par s’imposer faut aussi comprendre qu’il n’y a pas qu’une forme de muralisme, y’a des dessins plus classiques endossés par les autorités et d’autre plus rebelles dans la facture et à l’endroit où on peut les voir.  Je suis pas un expert mais pour ceux qui veulent de l’inédit vous pouvez aller marcher sur la ruelle qui longe la rue Saint-Laurent à l’ouest on peut y voir un peu de ce que j’appellerais peinture hip-hop… Je vous laisse là-dessus pour revenir à mon senti, il est déjà quatre heure trente, il fait frais pas besoin de climatiseur, les gens s’en vont au boulot d’autre rentrent à la maison ils ont trainés dehors toutes la nuit. Je pense à cette grosse Presse papier que je n’arrivais plus à payer y’a longtemps de ça. Je vais me faire un autre café… En fait c’est encore mon thème de prédilection la faillite d’un alcoolique.  Je vais démarrer le climatiseur, j’ai chaud… À l’époque et je recule jusqu’aux grottes de Lascaux ont peignais à l’intérieur, je pense aussi aux églises plus tard. Maintenant tous les murs « vierges » deviennent prétextes à murales surtout au centre-ville au début du dernier siècle on peignait des publicités directement sur la brique, si on est attentif on peut en apercevoir qui restent. Une chose que je n’ai pas pu décrypter ce sont ces énormes lettrages, je dirais baroques qu’on aperçois un peu partout, on dit que c’est des tags une façon de marquer son territoire. Les murales plus « acceptables » tiennent plus de la bande dessinée, le dessin est plus franc plus clair. Parfois les muralistes disputent les murs avec les affiches et les publicités plus classiques chaque espace se doit d’être occupé par la pub. Je crois que c’est ce que mettent en questions les murales. Les affiches, ces énormes placards à l’entrée des villes doivent être efficace et faire parler sinon on se donnerait pas la peine. Y’a quelques graffiteurs qui ont fait le saut dans le monde de l’art plus classique, à Montréal je pense à Zilon et à New-York au regretté Keith Haring… C’est un « art » toujours interdit et souvent inédit, très urbain mais parfois je pense à ces rochers le long des routes où on a peint des Gérard love Juliette sans parler des scatologiques dessins dans les toilettes publiques. Je pense que j’ai bouclé la boucle. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

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