dimanche 11 juin 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai installé le climatiseur, ce matin je suis allé marcher rue Ontario. Il fait beau soleil, j’aimerais qu’il fasse cette température là pendant mon voyage en Espagne… Je vais vous mettre une photo de ma première rencontre avec rhinocéros. Lentement le studio se rafraichis, j’ai pris quelques photos ce matin. Hier l’ami est passé, il m’a dit qu’il trouvait pas que chez moi c’était le bordel. J’écoute parler les journalistes politique et les politiciens semble qu’il n’y a plus de place pour le cynisme, ça l’air que la terreur fait la job. J’ai vieillis semble que les choses ont pas changés, que le mal fait toujours son œuvre ont peu plus rigoler. Y’a une sorte de gourou sur facebook qui donne des recettes pour réussir sa vie, les gens sont tellement seul ils sont prêt à faire n’importe quoi, le gourou vous dirais le contraire, que sa façon est la seule bonne façon… Bon je le laisse là! Ça m’intéresse pas. Cet après-midi j’ai peur que le climatiseur pète pourtant je l’ai réglé sur auto. Je sais vous voulez toute la poésie de mon senti… Un poète faut que ça sois écologique, que ça écrive sur du papier q. Pas de sucre, végan et les mots toujours de la bonne façon, j’ai peur d’écrire mes niaiseries mon ami historien d’art va se payer ma gueule, lui c’est un vrai artiste, moi j’essaye d’en être un. Je pense que dans la poésie le mot doit être rare. C’est de la prose que j’écris, du babillage. Je sens l’air frais, mon senti est pas dans l’introspection, je meurs un peu à chaque lettre, vous me faites mentir, la résurrection n’auras pas lieu, sacrilège, c’est la fin qu’une fois. Les poètes sont souvent dans les mots d’ivresses, on admire l’alcoolique qui s’exprime et se tue à petites lampées de bière, quand il est plus raffinée il boit du vin, cette torture du senti… J’y arrive pas, juste des mots et des maux faciles, j’aimerais bien m’entendre pourtant je m’étends. Mais non je me dénigrerai pas, les terroristes ont réintroduis le sérieux dans la politique. J’arrête ça là, j’aimerais bien être un homme de lettre mais ma prose est domestique, le mode automatique du climatiseur fonctionne. C’est la prose du quotidien, y’a pas de quoi trouver ça drôle, le texte d’un ouvrier journalier du dimanche… J’arrive pas, je veux aller trop vite, les poètes gagnent des prix moi je suis contre les prix je suis pas à vendre pourtant ce que j’écris ça vaux pas cher, c’est mon senti payé en hectolitres de sueur. Je suis allé dans mes archives pour la photo… J’ai hâte de partir pour l’Espagne, découvrir… Tout ça c’est des pattes de mouches c’est à ça qu’on voie le retour de l’été. Je pense que je dois préciser que le rhino est français. Le type à gauche sur la photo c’est moi dans mon jeunes temps. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

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