lundi 5 juin 2017

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Viens de finir mon petit déjeuner, lundi matin, je peux pas m’empêcher de vous écrire. Plus tard j’ai une réunion de mon groupe d’entraide. Je pense que la réceptionniste de la ressource m’aime pas beaucoup. Je vais faire attention à ce qu’elle me dis. Pour l’instant c’est la nuit et j’ai chaud je vais ouvrir la fenêtre. Ma voisine accueille beaucoup de monde, je crois que ce sont des itinérants, des vrais, qui couchent un peu partout. Je crois aussi que ce sont des toxicomanes qui se servent de son appartement. J’entends une voix dehors qui me traite de tata pourtant encore aujourd’hui je fais ce qu’il faut et de mon mieux… On est le cinq du mois et plusieurs sont déjà obligés de quêter, de chercher un abri, la dope ça coûte cher, je sais comment les toxicomanes et certains malades mentaux dénigrent leurs semblables. Je crois que j’ai raison de continuer à écrire et à ne pas boire… Ce matin je vous illustre ça avec le marché de l’est. La dope ça donne tellement une fausse impression d’estime de soi, je dis pas que je suis mieux qu’eux mais au moins j’ai pas leurs soucis. Je crois qu’ils sont jaloux… Quand on est brisé on s’accroche au mal… La voisine, je sais pas, peut-être qu’elle fait des prêts sur gage. Je crois pas qu’elle va habiter ici longtemps, elle cherche toujours à vendre et à acheter. Je me prépare un café, je dois aussi vous dire que j’ai peur ces gens-là ont pas beaucoup de scrupules. Me semble que dans le monde de la consommation on a parfois des remords mais je sais pas trop pourquoi on reste en colère si longtemps, colère qui n’est bonne qu’à nous détruire. Cette nuit c’est un drôle de senti. Tout à coups je pense à l’Espagne, à Barcelone au parc Guell à Gaudi. J’ai hâte d’y être, de m’inspirer d’autre chose, aujourd’hui je vais m’acheter un calepin de notes. J’ai commencé déjà… Je prends mon temps, c’est pas un voyage de noce que je vais faire, c’est un voyage de vacances je pars seul. Je crois que ça va être bien. Il est presque quatre heure, toute la ville dors, y’a plus grand monde dans les rues… C’est une longue attente à peu près deux mois encore avant de partir. J’ai hâte d’avoir des nouvelles de l’agent de voyages. Je vais essayer de revenir sur mon senti, sur ces sentiments crû qui m’habitent et comment leurs expression me libèrent. Lentement le matin arrive on entends des oiseaux qui chantent. J’aurais apprécié qu’à l’école secondaire des profs m’aident moi je savais pas trop j’étais déjà dans la dérive. La sœur qui enseignait la géographie disait que le chant d’un oiseau était « Bois pourris! Bois pourris! » Je crois que c’est moi qui est pourris depuis le temps. En attendant je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!


Bernard

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