mercredi 21 juin 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi j’ai rencontré un praticien-ressources à la retraite. Un homme d’une grande culture et sportif en plus. Il peut raconter une anecdote sur à peu près tout. N’en reste pas moins qu’il m’a vu souffrir mais pour moi sa vie est trop parfaite je soupçonne quelque chose je ne sais quoi… Étrangement c’est comme si j’étais seul à avoir souffert. Je sais, ce mot là est pas très beau, cet homme là parle trop il a quelque chose à cacher… Aujourd’hui c’est une photo du Centre Georges Pompidou… Je suis sortis en croyant que la journée serait bien, mais non j’ai mal peut-être à cause de la rencontre avec ce monsieur, ça me questionne me dérange sur mes capacités rédactionnelle, sur ma culture qui est à des lieux de la sienne. J’ai les larmes aux yeux, c’est l’espèce de « switch » entre sa vie et la mienne, j’ai pas vu de policiers… J’imagine que c’est la différence entre le soignant et le soigné, la différence entre les valeurs du fou et celle du praticien. Quand j’abandonne et je dis je sais pas, ça me fait mal, j’ai toujours préféré chercher, même si je ne trouve que des parcelles de discours, le j’aurai tout vu c’est pas pour moi. La mémoire, la maudite mémoire j’ai pas celle du curé ni du conteur. Je vais essayer de pas écrire de mal reste que c’est un bon monsieur, un honnête homme comme on dit.  Qui c’est qui viens me chercher ce soir, qui lis ce que j’écris parce que c’est moi ce que vous lisez. J’essaye toujours d’être honnête c’est parfois de là que viens la douleur, une lourdeur dans l’âme, les gens articulés et émancipés on pas cette souffrance. Pourtant j’essais d’être heureux et pourquoi pas? Ma littérature elle va pas très loin en dehors de ma famille de mes amis, je sais qu’il y a des personnes qui ne me connaissent que par ce que j’écris. C’est comme si je vous donnais ma vie, d’ici j’entends les « cokés » et leurs critiques malicieuses. Tous les jours sont différents, je me tue à avoir le moins de routine possible. Pourtant pour écrire ça en prend une. C’est d’une bêtise tout ça, j’ai beau lire j’arrive pas à vous transmettre mon vécu mon senti. Je sais pas si vous trouver ça intéressant, c’est entre le personnel et l’intime. Je vais dire comme on dis, ça me prend tout mon petit change… Je rêve toujours de Barcelone de mon départ, j’ai hâte d’avoir des nouvelles de l’enregistrement pour l’avion et l’hôtel. J’espère que tout va bien se passer. Là-bas je vais cacher mon passeport et mon portefeuille, mon argent aussi. Votre humble serviteur à presque terminé pour aujourd’hui, je reviendrai peut-être cette nuit aidé par l’insomnie, c’est toujours difficile je veux pas vous abandonner sur un mauvais mot, sur une mauvaise phrase. Je crois que j’en ai assez écris pour le moment. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

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