mercredi 15 février 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit, il neige j’ose pas vous dire tout ce qui défile dans ma tête. La musique est une gracieuseté de monsieur Gordon Lightfoot. Je sais pas ce que les gars vont faire cette nuit c’est pas facile de se trouver un endroit où dormir après les bars clandestins y’a plus grand-chose… La semaine passée à la radio sur Saint-Laurent j’ai réalisé que j’étais tout près du défunt Lux à ne pas confondre avec le bar gay. À l’époque Le Lux c’était un endroit ouvert toute la nuit où on pouvait manger et trouver des revues intéressantes parfois passé les heures y’avait quelqu’un pour nous indiquer où on pouvait boire. Hier j’ai écouté le Nebraska de Bruce Springsteen un chef d’œuvre, ça fait déjà trente-cinq ans… C’est pas facile d’écrire comme ça sur l’air du temps. Je pensais pas devenir un mon’oncle parfois je vois des personnes agées et je veux pas devenir comme elles, j’ai peur de vieillir… Février une bordée attend pas l’autre, j’étais rendu à l’intime je me sauve en vous parlant de la température. Avec le temps ma vie s’est calmé, chez moi l’odeur d’huile est disparue. Cet après-midi je participe à un atelier d’exploration et d’écriture. J’ai déjà quelques idées. J’aime pas beaucoup le rapprochement « On a du bon stock » lié à la toxicomanie qu’utilise dans sa publicité les rendez- vous du cinéma québécois. Là c’est la douleur, le mal dans les os qui fait que je me sens vivant, hier j’ai lu un texte de Saint-Valentin écris par une petite cousine qui a une très belle plume. Je l’envie, ce que j’écris c’est toujours grossier ça manque de finis, j’ai toujours de la difficulté à traduire mon senti quoi que mon école sois l’art brut, le crû… Le simple d’esprit fait en tout temps de la poésie de Noël, même dans la pire des canicules il nomme le sapin et les cadeaux… Pourtant on s’en va maintenant vers Pâques, une fête, un congé… Il neige toujours pas mal, la rue est tranquille… Quelques un on dormis sous un balcon avec les rats, on entend les signaux des charrues qui reculent. Mon texte est comme l’hiver c’est de la neige à répétition. J’arrive pas à prendre le ton déjanté du malade mental, je sais pas si vous le voyez… Ce serait inutile de maudire le sacré, on trouverais moyen d’en faire une farce plate. Je sais pas pourquoi souvent la poésie rime avec toxicomanie, de la poudre, un miroir, une paille où un dollar roulé et on s’envoie ça dans le nez pour se croire le plus brillant des hommes… Ensuite on redescend et on se retrouve souvent psychotique à l’urgence de l’hôpital. Encore quelques mots cette nuit, y’a des déneigeurs qui n’ont pas dormis, j’entends la lame de rasoir qui claque sur le miroir… Je m’abstiens pour cette nuit, j’ai presque finis. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

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