vendredi 3 février 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Une autre journée passée sans recevoir de courrier. Lentement le soleil se couche, la voisine fume en se promenant sur la passerelle. J’y vais lentement avec toujours une pensée pour le poète, c’est le genre d’homme que j’aimerais être, un poète sobre qui s’exprime dans la délivrance, la liberté de croire à plus fort que soi, une force supérieure, dans nos institutions scolaire on parle pas beaucoup de spiritualité, ils est de bon ton d’être athée pourtant… Je prie, je prie pour vous pour lui, celui-là qui veux vivre sans foi, qui ne crois qu’à l’argent et au droit. Ce matin j’ai reçu un appel d’un ami, ensemble on va donner une conférence sur le rétablissement et la pleine citoyenneté au mois de mai. J’aime beaucoup travailler avec lui. Je vais essayer encore ce soir de vous écrire sur mon senti, j’ai remarqué que quelques un sont en retard d’un post, c’est pas grave, je continus l’écriture, la nuit arrive, les gens rentrent à la maison déjà le trois du mois et on a plus d’argent on recommence le cercle vicieux des emprunts d’argent ici et là, des babioles liquidées  à la pawn-shop. Le début de la fin de semaine comme beaucoup de monde on croit que ça commence à la brasserie avec une bonne cuite. La matriarche viens de me téléphoner, on a discuté santé, je voudrais pas être le médecin qui la soigne elle à l’air difficile à soigner, enfin, elle a pas mal et va bien… Je lui racontais que j’avais pas le temps de m’ennuyer… Pense toujours que le prolétaire est interdit d’écriture, qu’il est meilleur avec un balai et une moppe à torcher les autres. Pourtant j’écris toujours à ce qu’on sache c’est encore permis. Lentement on arrive à la nuit, je vous dis, je vous dis j’ai fréquenté l’université de la vie, c’est bien, j’ai jamais aimé dire que je suis autodidacte, pour moi c’est un manque de finis dans ce que je fais. Maintenant il fait noir, pense à cette folie qui me poursuivais, à ce mal qui me hantais, c’est disparus et c’est tant mieux. Ce soir je suis bien chez moi, le chauffeur d’autobus fait sa relève… Je fais chauffer mes légumes. Je sais les vieux ont peur des médecins je suis de ceux-là, j’espère que mon lecteur de Deux-Montagnes va bien et celui de la Rolls-Royce vas avoir beaucoup de sport à la télé, je sais qu’il aime le golf, c’est vrai que c’est beau les verts. Je sais pas ce que les voisins font à se promener sur la passerelle, j’ai parlé à la voisine elle est pas très très dangereuse. Un beau bonsoir à tous ceux qui sont en voyage. Pour la matriarche semble que l’écriture c’est pas une façon honorable de gagner sa vie elle préfère les balayeurs mais pas moi. Je pense à la chanteuse du petit bar à la fin de ma consommation. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

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