mercredi 4 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai démarré le climatiseur, aujourd’hui c’est tranquille et demain je vais parler de rétablissement à l’institut et la semaine prochaine je participe à deux formations. Je vais essayer d’y passer mon message sur le rétablissement et la stigmatisation… http://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-4.html  Je vous ai placé une partie du texte de « voyage » plus dense pour ceux que ça intéresse. Je sais pas pourquoi ces souvenirs de voyage sont si vivaces. Peut-être à cause de ce qui s’y passe, de ce qui s’y est passée. Bon! Je reviens à mon senti, je sais que j’arrive pas toujours aux émotions… J’ai vu que ma lectrice mère de famille à temps plein avait beaucoup de talent pour l’écriture! Je lui dis bravo son texte était très touchant. J’aime ça quand s’est vrai et ça y est… Moi c’est ce que j’essaye de faire j’ai pas le temps pour la « bullshit ». Souvenir d’être assis dans un café je regardais dehors, un motard qui m’a clairement indiqué de pas le regarder, à ce moment-là mon senti c’était la peur. Mes souvenirs se font vieux, je pense toujours à Barcelone et à Madrid. Côté regard de l’autre j’ai eu ma leçon y’a longtemps on m’avait placé en me disant « un chien regarde bien un évêque » j’ai compris tout de suite… C’est des souvenirs qui proviennent de mes années de misère à l’atelier. À l’époque j’avais une voiture qui sentait la mort acheté de mon parrain pour quelques centaines de dollars. Une voiture c’était pas suffisant pour que j’aime la job, remarquez qu’il y avait personne qui m’avait demandé d’aimer ça. L’argent était supposé tout compenser, j’ai quand même lâché la job, je crois qu’à ce moment-là je travaillais le soir… J’ y arrivais pas, j’y arrivais carrément pas, je voulais pas rester là… Dans une shop y’a pas de place pour la romance. Une vieille Pontiac toute maganée pas propre comme celle de mon lecteur de Deux-Montagnes, une minoune quoi… Notez bien que je suis jamais resté en place, l’angoisse la peur la paranoïa c’était mon lot de tous les jours, de toutes les nuits. C’était mon senti de cette époque, maintenant ça va mieux de ce point de vue, quoi que parfois la saloperie de paranoïa fait des siennes. Je pense à une copine qui me demandait si j’étais paranoïaque malheureusement j’ai du lui répondre que oui! Maintenant je connais plus mon environnement, pour me faire mal faudrait qu’on entre chez moi. Je reviens aux voitures j’ai jamais vraiment trippé là-dessus comme mon lecteur collectionneur de Deux-Montagnes. Je trouve ça beau mais je saurais pas quoi faire avec, je pense au stationnement l’hiver dans le goulag occidental.  Malheureusement j’ai pas de lecteur en Espagne, le chauffeur de Madrid était très sympathique. Cette nuit je crois que je vous en ai donné assez. J’ai fait de mon mieux comme toujours. Je termine donc là-dessus toujours paranoïaque et vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

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