lundi 9 octobre 2017

Au présent





Bonsoir! Bonjour! Voilà que je suis réveillé, j’étais tout en sueur… Je pense au forces policières pourtant j’en ai pas besoin, je me prépare un café. J’avais décidé de plus vous écrire la nuit, c’est difficile je suis insomniaque. Ce matin je vais à une installation du CIUSSS-de-l’Est-de Montréal, je suis nerveux je fais une présentation, je parle de mon parcours pendant dix minutes, ce qui fait que je me rétablis. Je me souviens d’un séjour à l’hôpital où je m’étais fâché un collègue patient lui aussi m’avait calmé en me disant que eux aussi entendaient des voix!... Y’en a qui sont assez con pour dire que je fréquente l’hôpital à cause d’Émile Nelligan, c’est des pauvres tarés c’est la police qui m’a fait hospitalisé. Je suis mélancolique oui! Mais pas de l’espèce d’Émile y’a rien de très poétique dans les installations de l’institut et je crois pas que la psychose ce soit très poétique… Cette nuit je me tord l’âme, pour dire, juste pour dire cette grande solitude que j’ai vécu, ces animaux qui m’ont blessé, c’étaient pas des hommes c’étaient des bêtes… En faisant la part des choses je réalise que ces blessures je me les suis attirées. Y’a quelqu’un qui rôde dans les corridors, mais non! J’habite pas à l’institut. Je me souviens de ces femmes qui voulaient que je m’installe dans cet appartement avec un poste d’observation, j’ai dit non j’avais trop peur. Je reviens à mon senti à comment parfois c’est douloureux, à comment dans le quotidien on lui donne pas de place au senti, la vie de tous les jours est trop dures, souvent on préfère que vous mettiez fin à vos jours. Pour un schizophrène parfois la vie s’adoucie mais elle est quand même difficile… J’écris pas pour guérir j’écris pour me rétablir, c’est un long chemin… Tout à coup je suis réveillé, faut que je sois à l’installation à neuf heures ce matin, on entendait l’alarme pour la fumée elle s’est arrêtée… Je me souviens, de bons souvenirs, on écoutait une série avec la douce, c’était bien… Faut dire que malgré mon état je suis pas très patient. Je vais vous illustrer ça avec un vieux vitrail de l’installation… On est en pleine nuit, j’ai eu des nouvelles des voyageurs, ils sont arrivés à Madrid sans problème. J'espère que les problèmes politique les dérangeront pas trop… Parfois quand je me rends à l’institut je me plais à penser à tout ce beau monde qui y a travaillé et c’eux qui y ont été hospitalisé… Je crois que cette nuit je m’en tire assez bien, j’ai changé mes souvenirs. Voilà où j’en suis avec mon senti, j’aurai quand même écris cette nuit comment dire? J’ai fait des vœux pieux? Mais oui je vous l’écris, je pense à la sexualité que je trouve encombrante, embarrassante même! Voilà! Je cherche comment terminer, rien de très sexuel à dire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore et ça y est. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!


Bernard




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