mardi 31 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pendant que j’écoute Radio-Canada j’écris pas, j’entends ce long babil. Je rattraperai jamais les lectures qu’on me propose… J’ai un de ces mal de dos. Mon senti aujourd’hui c’est la douleur… Quand je suis assis devant le clavier c’est moins douloureux… Je me tais j’écoute les bruits de la rue, ce soir je mange du poulet… Y’a toujours ce désir de devenir un grand écrivain, mais j’ai rien à dire qui révolutionnerais le monde des lettres, le monde des arts. J’ai placé deux bacs dans la penderie, c’est bon pour l’humilité… Parfois entendre la voix des autres c’est bon… J’ai ouvert la fenêtre, besoin d’air… Vous voyez bien que je suis un imposteur, je me fait croire que j’écris, vous savez j’aimerais bien que les mots me sortent de l’ennuis. Demain je me ferai un macaroni à la viande, y’a longtemps que j’ai mangé ça… Je pense aux filles qui se cherchent des clients, un peu pour la dope, un peu pour le pimp, c’est pas drôle surtout qu’elles commencent dans la vie et se disent qu’elles sont lucides. Ouais! J’écris et je crois que l’anxiété est mon moteur, c’est pas simple comme je vous l’ai déjà écris, pour la jolie petite histoire. Ça prend de la solitude pour écrire, je fait pas ça pour l’argent y’en a pas, j’essais juste de briser mon ego si ça se fait… Je veux entrer dans mon âme et vous la dire à cheval sur les confidences. C’est pas une phrase ça se peux pas. Si vous êtes prof de français donné moi une chance, j’écris pas pour devenir enseignant comme plusieurs ont fait, il est un peu tard, je suis un peu vieux… Je pense aux rockers je sais pas si il en reste, des jeunes aux désirs rock’n’roll. J’ai laissé passer le désespoir, les larmes sont pas suffisantes, aimer la poésie c’est toujours une tentative de dire le mal, la honte de ne pas finir. Écrire et vivre en laissant là les substances hallucinogènes et être d’une sobriété plus cinglante que n’importe quelle saoulerie. Tellement conscient que j’en peux plus des mots abyssal en éloignant l’ordinaire à croire n’importe qui et je sais pas ce que je dis, je me comprends pas je vous demanderai pas de comprendre. Alors! Voilà! Je tente les après-midi solitaire en chechant les vers, mais… Quand ils ont vu qu’ils perdaient, ils ont mis fin à leurs jours pourtant dans cette pluie d’étrange mots inutiles y’avait rien à gagner, c’étais pas nécessaire d’en finir. Elles nous rattrape, elle nous rattrape toujours derrière l’épaule à susurrer ses mots assassins… J’en aurai raconter des niaiseries, tellement qu’il est maintenant pour moi impossible d’arrêter… Au début de cette écriture je dénigrais malheureusement les jeunes filles. Je les avais bien en tête ces muses masochistes de mon adolescence. Je les ai laissé là je veux plus les voirs elles m’ont trop fait mal. J’arrête là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

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