jeudi 22 août 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Les textes précédent semblent pas vous plaire, je crois que je fais dans la littérature confortable pourtant je m’arrache des pièces d’âme pour vous écrire. Je suis de retour pour des écritures de nuit, je suis bien réveillé, me suis couché tôt j’ai pas très bien dormis… J’essais de trouver matière à vous écrire c’est du fond qu’il s’agit, du senti… Je suis misérable chaque mots est un pavé détaché pour la révolte… Ça se paye ce que j’écris, ça se paye avec des fredonnages agaçant harassant, angoissant même je ressent ça comme de la stigmatisation… C’est dans ces moments-là que j’aimerais bien être avec quelqu’un mais  ça n’arrive que quand je suis seul… C’est ça aussi la solitude l’angoisse de l’autre qui vous la gârroche en pleine face… J’ai démarré le climatiseur… Souvenir de mes jeunes années de fou sexuel, heureusement ça a finis par passer tout ce que je réussissais avec ça c’est de me faire mal… Parfois je vois ma vie comme un grand ratage une histoire de minus, y’a longtemps que je me suis pas autodénigré comme ça, je laisse tomber… J’arrive pas à pleurer, la nuit s’en fabrique des pleurs… Cherchez pas la poésie y’en a pas… Je pense à Lille en me cherchant une destination pour mon prochain voyage… Je suis pas un vrai baroudeur ça me prends toujours une bonne chambre d’hôtel… Je sais pas si ce serait audacieux d’aller voir le Taj Mahal aux Indes, je crois qu’il est en rénovation, Rome le Vatican malgré tout ce qu’on dis des touristes… Je sais pas si on a changé les lieux de la recherche en santé mentale mais y’a des locaux vides… Au bout du compte y’a beaucoup de choses que j’ignore… J’essais de créer quelque chose dans et avec la schizophrénie… Je me questionne toujours sur ces artistes malades qui ont cessé de « créer »… Financièrement le regretté  patriarche m’a pas beaucoup aidé c’est pas grave je me suis débrouillé… En septembre y’a le lancement d’une capsule web à livre ouvert et à la fin du mois le lancement d’un livre… Avec ça j’essais de combattre la stigmatisation parfois je comprends pourquoi y’a tant d’itinérants… Je pense au petit canard qui pleure dans les dessins animés, y’a longtemps que je l’ai pas vue… J’entends crier dehors, je suis quand même chez moi dans le bon environnement… Dehors c’est difficile. Parfois les bruits de la nuit me font penser à des prises de son de vieux films documentaire de l’Office National du Film… Ça ressemble aussi beaucoup à une forme de psychose. Je me rétablis en écoutant les cris des désespérés dans la nuit. Quelques mots encore et après je vais essayer de rédiger ma partie de la présentation pour le colloque de l’association québécoise de réadaptation psychosociale. Voilà c’est la chute l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez moi pas tout de suite je termine avec encore quelques mots. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard








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