mardi 6 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai passé la fin de l’après-midi et le début de la soirée à dormir, j’ai raté quelques émissions de télé que je voulais regarder… Je crois qu’il fait chaud dehors le climatiseur n’arrête pas, j’ai regardé si y’avait une diffusion en reprise de certaines émissions, semble que non… Ça fait pas un texte riche, je me parle ce soir, j’ai besoin de courage… J’hésite à vous l’écrire mais c’est mon soixante troisième anniversaire de naissance c’est fou comment ça passe vite… Je suis tout mêlé dans le temps… Le climatiseur s’est arrêté je crois que je devrais arrêter de m’intéresser au monde ménager et passés au monde sensible… Voilà la difficulté, des mots pour le senti, y ‘a longtemps déjà je sais pas ce que les fonctionnaires avaient décidé ce que je ferais de ma vie… Je crois qu’on avait bien vu que je serais un artiste inconnus… Toujours au même endroit, toujours le même propos de l’écrivain sans diplôme…  Je crois que j’aurais du rester à l’atelier, j’ai pourtant passé beaucoup de temps à consulter un psychiatre, une folie virulente! En ce moment je me rétablis… Parfois y’a des gens qui m’adressent la parole avec des mots que je comprends pas… C’est peut-être la schizophrénie… Je remercie ma lectrice dédié pour la carte d’anniversaire et les photos… J’aurais tant aimé être un vrai poète gagner des prix, profiter des subventions du conseil des arts… En septembre je vais parler du monde numérique et de la santé mentale… Mercredi milieu de la semaine, je suis désoeuvré mais je vous écris. Je sais pas pourquoi je pense au diabolique… J’ai des pensées morbides, les yeux me ferment tout seul j’ai sommeil… Je vais vous illustrer ça avec un commerce du quartier chinois à San Francisco… Le roulement des employés à l’institut est énorme y’a que nous qui sommes assez fous pour y rester… Souvenir d’une douce qui ne manquait pas de moyens et qui se louait toujours des appartements dans Villeray  rue Saint-Denis… Villeray j’ai passé un bout de ma vie dans ce quartier ,c’ était la déchéance une nuit je couchais à un endroit l’autre ailleurs… Ce quartier-là me fait penser à la mort… Cette nuit y’a un parfum, ça sent bon… Bon! Je me dénigrerai pas, je vaux autant que n’importe qui… Je me suis inventé une vie dans le Centre-Sud que je nomme encore le Goulag… Souvenir de l’angoisse extrème, la peur, la paranoïa… J’espère que le climatiseur va démarrer… Pour ce qui est de mon senti j’attends à demain… Le climatiseur est repartis… La chute approche, toujours le même problème de finale, j’hésite à écrire parfois ça me fait mal… C’était la nuit de mardi à mercredi. Quelques mots encore sans trop forcer, ça reste toujours que j’espère écrire de la prosodie, je veux rester près de mon senti. Voilà je suis rendus à l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore une phrase, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard




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