samedi 3 août 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour!  Minuit quarante-cinq, quelques jours encore et ce seras mon anniversaire de sobriété, vingt-six ans sans consommer. Elles sont à moi ces années, j’ai réussis à repousser le monde sordide de l’alcool et des drogues j’en suis très heureux… J’arrive à vivre sainement je vous dis pas que j’habite un château mais c’est mieux que c’était… Me suis préparé un café il me reste plus de lait… J’ai que les propos insignifiants du quotidien en tête ai mangé un sandwich aux tomates et deux gâteaux au caramel…Dimanche en fin d’après-midi je vais aller voir la médiathèque vivante sous le pont Jacques-Cartier… Une heure du matin y’a plus de passant que dans la journée je me demande ou ils vont… Souvenir de cette époque où inconscient je me ramassais chez m’importe qui, je pense à ce chauffeur de taxi qui avait accepté que je le paye avec mes bijoux, c’est terrible j’ai beau me fouiller la tête j’ai toujours les mêmes souvenirs, la rue Saint-Hubert jusqu’à Jean-Talon et vers l’ouest dans la petite Italie jusqu’à la maison à cette époque j’ai connus de grands grandes malades qui se sont suicidés… J’étais malhonnête j’avais besoin d’argent pour consommer, j’arrivais pas à arrêter je vous raconterai pas mes problèmes sexuel mais ça faisait très mal… Je me rétablis, je me rétablis là aussi… C’étais y’a longtemps ma pauvre vie à plus grand-chose en mémoire, la nuit dans les bars à boire pour essayer d’endormir la machina… C’est endroit-là c’est pas fait pour discuter à la fin j’allais dans les bars latino c’était pas mieux… Le jour j’allais dans les bistros rue Saint-Denis au sud de Mont-Royal y’avait souvent des histoires de vélo volé… Fallait cacher sa bicyclette sur le Plateau. Parfois je faisais un ou deux graffitis dans les toilettes… Quelle vie de piochon! Vous voyez c’est toujours la même chose, la même histoire, y’avait aussi dans la couronne nord un petit bar ou j’allais tuer le temps, j’y rencontrais souvent les copains, les plus niais sont ceux qui n’y était pas parce qu’il disait que c’était un bar homo… Le lendemain j’avais toujours mal faut que je me rappelle… Ça fait longtemps, c’est terminé j’étais toujours fauché… Je trouvais quand même le temps de lire dans tout ça, les travailleuses sociales m’aimaient pas beaucoup… Vous avez peut-être de beau souvenirs, c’est plus fort que moi ça reviens toujours à ça, les nuits dans les bars et les bistros je m’en ennuie pas… Laissez moi là, je mérite ça… Ouais! Insomnie comme souvent… J’irai pas aujourd’hui perdre ma vie en cherchant madame Goodbar… Il est un peu tard pour trouver une relation sérieuse… Parfois je pense à mes activités à l’institut, je sais pas comment en finir… Je me suis enfermé dans le rétablissement. C’est la chute l’épilogue pour cette nuit. J’essaye de finir d’une façon originale ça m’a fait plaisir de vous écrire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


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