jeudi 1 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai fait une sieste, ce matin à la radio y’avait un auteur qui n’aimait pas qu’on parle de résilience, l’animateur lui n’appréciait pas qu’on fasse les choses par passion… Je sais pas, moi je me rétablis et j’essaye d’écrire, je vous raconte mon senti vous le savez… Je suis pas résilient mais en rétablissement, un hypersensible… Je manie pas très bien le discours… Parfois je me présente devant un public pour dire que c’est possible de se rétablir pour briser le stigmate aussi… Aujourd’hui c’est la journée du dépôt, je reste à la maison, j’ai pas un immense champ lexical… J’essais de vous traduire mon monde intérieur, semble qu’il y a encore de la place pour la poésie et pour la prosodie aussi… J’écoute cette voix d’affamé toujours heureux d’avoir de quoi manger, je rêve encore de partir remplir ma vie d’exotisme… Je sais on préfère le quotidien local, aux pays étrangers. Mon discours reste toujours québécois mais faisandée d’ailleurs, je suis incapable d’écrire de nommer les expressions maisons… Aujourd’hui j’entends des cloches, les vacances sont presque terminées. Je devrais arrêter tout ça, l’écriture ça me brise les bras, les vrais écrivains ont toujours la bonne phrase… Parfois à la radio j’entends des choses choquantes… Comment vous dire que ceux qui se font suer ont pas le temps d’être poète… Vous avez pas le temps de faire des vers sur une chaîne de montage, tout au plus des dessins pornos dans les toilettes de l’atelier… Voilà ma poésie, une poésie de chiotte commune qui n’intéresse que les lecteurs avinés endormis cherchant le repos assis sur une cuvette, le poète veux toujours libérer le journalier que vous êtes, rien de délicat… Pourtant y’a des lieux sur cette planète, des lieux de poésie contrefaite et même surfaite… Voilà pour moi… Jusqu’ici j’ai évité la cellule, je me suis tourné loin du monde criminel… Reste que je suis toujours un prestataire, ça n’a rien de poétique, je lis toujours loin des cours d’école… Je sais pas si je réussis à composer une prosodie potable… Je ne suis pas dans les médias beaucoup plus dans l’immédiat, beaucoup de poète mais peu d’élu à la grande table des mots… C’est pas fort, c’est pas fort… Quand il ne reste plus rien malheureusement on se tourne vers la poésie, poète par défaut un beau nono… Bon! J’ai juste envie de me dénigrer de me descendre… Me trouver un nom par manque d’estime… Je sais pas trop ce que je cherche à vous dire, je pense au poète en dialogue avec l’intemporel… Je suis trop vieux j’aurai lu et ne seras resté que ces quelques mots… Lentement je vais essayer de terminer décemment cette prose, j’ai pas dis grand-chose, quand j’écris je pense toujours à nos regrettés grands poètes. Ils ont tout dis, je ne peux reprendre leurs discours. C’est pas facile d’être original. Voilà c’est la chute, l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

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