vendredi 16 août 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! C’est samedi Je vous écris ça et après je passe à la lecture du journal, la chronique voyage que j’aime bien le samedi… Parfois je pense à tout quitter mais à soixante-trois ans c’est difficile de commencer une autre vie. Des gars passent dehors je crois qu’ils s’en vont sous le viaduc du Canadien Nationale un repère notoire de prostitution homosexuelle… Vous vous demandez comment je le sais ? C’est simple je les entends gueuler au milieu de la nuit, mais je peut me tromper…  Je veux pas blesser personne avec son orientation sexuelle, chacun fait ce qui  lui plais… C’est toujours délicat d’écrire là-dessus j’ai toujours de la difficulté à voir ça autrement que douloureux… C’est l’anniversaire de Woodstock ça fait aujourd’hui cinquante ans que ça a eu lieu, je pense que je me suis fait fourrer pas les belles paroles contre-culturelles, d’autant plus que je vous l’écrivais précédemment y’a des sujets douloureux à vivre et à discuter… Moi aujourd’hui je fête quelque chose de vraiment  réjouissant ça fait précisément vingt-six ans que j’ai pas consommer d’alcool et de drogue, je suis heureux… À Woodstock je crois qu’il y avait pas d’alcool les gens avaient pas vingt-et-un-ans l’âge légal aux States pour consommer mais y’avait beaucoup de dope même si c’étais illégal. En tout cas dans les films de l’époque on vois pas de bouteilles d’alcool… « Sometime I feel like a motherless child » Je pense à Emmet Grogan à la côte ouest, San Francisco et aux diggers. Je pense que c’étais fin des années soixante Grogan discutais le bout de gras pour nourrir ses enfants fleurs… Si y ‘avait pas eu Woodstock et toute la mouvance contre-culturelle je serais pas ce que je suis aujourd’hui… Les organismes communautaires viennent un peu de là et je dois jamais oublier qu’on enfermeras plus les « fous » c’est un peu grâce à ce mouvement… En Italie grâce à Basaglia y’a plus d’hôpital psychiatrique, lors d’un séjour à Trieste j’ai visité les ressources et les urgences vides ici au Québec on devrais en venir là et réhabilité la personne dans un milieu. J’écris pas son parce que souvent il est pathogène… Cette nuit ce que je vous écris ça a pas vraiment de suite logique mais je peux prendre la liberté de marié l’anti-psychiatrie et Woodstock les deux ont libéré des esprits… La semaine passée j’ai dit qu’on rebâtiras pas l’asile, n’empêche on préfère garder des lits dans les dortoirs pour itinérants… Souvenir de ces appartements supervisés italiens, ont avais chanté y’avais pas vraiment autre chose à faire… Je sais pas si Woodstock à été une prise de conscience où si avec l’acide elle en a rendu plusieurs schizophrènes… De toute façon c’est cinquante ans après qu’on légalise le cannabis pour encore remplir les hôpitaux de psychotiques. Voilà! Me voici rendu à la chute, l’épilogue comment écrire une bonne conclusion? Dehors c’est l’orage, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard


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