lundi 5 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’arrive d’une réunion avec mon groupe d’entraide, dehors il fait  trop beau c’est pas permis. J’ai marché sur du Havre d’Ontario à Sainte-Catherine, j’essaye d’être vrai avec mon senti… Je suis bien au frais chez moi… Suis revenus en métro avec les copains, ils sont sympathiques… Veux veux pas des jours comme ça ça me fait pensez à mon enfance quand je jouais dehors dans le champ a attrapé des sauterelles… Je l’oublie pas cette enfance j’avais du plaisir à écouter les grillons… Parfois comme c’était aussi les marais y’avait des maringouins on  se faisait piquer… On jouait aussi au baseball avec les gars, on était pas beaucoup quatre où cinq mais on s’amusait… Souvent on montais sur le coteau après le marais… Une enfance pas compliqué avec des jeux simples, parfois je m’assoyais à l’ombre d’un érable et je lisais des bandes dessinées… Je vous ai déjà trop parlé des balades à bicyclette… Je me souviens aussi qu’on marchais dans la rivière des Milles Îles quand elle était basse… On traversais jusqu’à l’île Saint-Jean. Quelque fois aussi je cueillais des fleurs pour la matriarche. Je crois que dans une ou deux semaines c’est la rentré, on va aller magasiner le matériel scolaire et des vêtements neufs pour être propre… Souvenir de cet arbre tombé dans le champ, on l’appelait la bûche sacrée pour nos petits rituels amusants… La fin de semaine avec les parents on partais toute la famille pour Saint-François-du-Lac chez l’oncle, on dormais dans la tente roulotte et le jour on jouais dans le poulailler abandonné… J’aimais bien le chien Rex mais moins la bécosse, on jouait pas trop autour du puit de peur de tomber dedans… L’oncle travaillait à sa maison parfois le patriarche lui donnait un coup de main, nous on s’amusait avec un vieux chapeau de feutre on disait que c’était un vrai chapeau de cow-boy… Bon! J’ai des problèmes avec word, je me sens coupable d’évoquer mon enfance, le grand censeur me met des bâtons dans les roues… Le climatiseur s’est arrêté, on aimait bien dormir au frais dans la tente roulotte c’était rare parce que nous les plus vieux on avait notre tente et nos matelas… Ça a passé tellement vite ce temps là… Parfois je lisais les revues des filles et de tante sans oublier les Martines qui étaient pas vraiment pour moi. Ça me gardait calme sans crise d’asthme… J’aimais pas vraiment la route vingt y’avait rien à voir parfois on était récompensé la matriarche achetait du fromage en grain… Tout ça se sont de vieux souvenirs qui n’intéressent personne… Le patriarche a finis par acheter une maison l’autre bord de la route qui menait chez l’oncle… Voilà! Je suis rendus à la chute, encore quelques mots mais oui on jouais dehors on s’inventais des jeux d’aventures, de chevalier et de roi sous le pont… C’est l’épilogue je termine toujours à ma façon. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

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