mercredi 27 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Souper au restaurant hier soir, on a bien discuté c’était intéressant… Reste que quelques jours avant le départ, j’ai fait ma valise… La compagnie de téléphone a pas encore reçu mon paiement… Je me tourne pas vers mes finances personnelles ça fait pas de la bonne littérature, je vais plutôt me concentrer sur mon senti… Je vous illustre ça avec un édifice longiligne de New-York malheureusement je sais pas qui est l’architecte mais il est dans Manhattan, aujourd’hui ce seras une répétition au Théâtre du Nouveau Monde… Le souper d’hier était délicieux une brochette de filet mignon avec des crevettes… Je suis arrivé tôt au restaurant, j’étais seul comme si je répétais pour mes soupers au restaurant à San Francisco, l’horaire de départ à un peu changé ,mais c’est pas grave… Hier on a un peu discuté médicament, j’ai raconté mon horreur quand les gens appellent ça des peanuts, comment il faut être discret quand on se soigne, comment on est stigmatisé. Je dirais que ceux qui le font savent pas la définition du mot, des ignorants. Je disais à l’ami comment la souffrance est nécessaire mais qu’il faut tout de même pas se martyriser … Dans le mois qui viens je donne une conférence sur le rétablissement au comité des usagers de l’institut pour moi le rétablissement c’est un « work in progress » perpétuel, le patriarche quand on lui parlait de son père, mon grand-père, nous racontais qu’il cherchait le mouvement perpétuel… Au mois de mai avec des collègues je vais faire une présentation sur l’intégration par l’expression théâtrale et littéraire… Cette nuit comme toujours je sais pas trop quoi écrire, c’est la nuit de mardi à mercredi… La pauvreté ça cause une stigmatisation,  souvent on ne fréquente qu’un milieu désargenté et malade, la plus basse des classes sociales… Pourtant j’ai essayé « d’intégrer » , un mot que je déteste, les milieux « Normaux » j’ai pas réussis… Les prestataires de la sécurité sociale vivent dans la terreur d’avoir leurs revenus coupé, de se retrouver à la rue, j’ai lu quelques part qu’à Montréal y’avait plus de cinq milles itinérants, mes pairs sont dans la rue on cherche à les logé mais ils ont tout perdus… Ils ont surtout perdus la confiance en ceux qui veulent les aidé, ils font partis du complot de la persécution… Si vous saviez comment parfois j’ai envie d’en finir avec tout ça, ce soir je suis triste n’est-ce pas? Je vous écris pas tout ça me ferais trop mal la souffrance… Je sais bien que je vais finir pas me bercer dans un centre hospitalier de soins de longues durés, en attendant j’essais d’en « profiter » ça aussi c’est un mot que je déteste, j’avais une conjointe intolérable qui chaque fois qu’elle le pouvais me traitais de profiteur…. Voilà pour cette nuit, lentement je digère mon repas. Je sais pas si vous aimez ce que j’écris, en tout cas… Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard




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