samedi 16 mars 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Monsieur Fafard est décédé, j’aimais bien son œuvre du grand art… Ce sont des gens comme lui qui me donnent le désir d’être un artiste, un poète… Je suis pas un sculpteur mais j’essaye de manier, d’arranger les mots. Je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes pour la précision sur le peintre de Barcelone, la musique d’Information Voyage ça s’appelle Classical Gas… https://www.youtube.com/watch?v=S33tWZqXhnk  Je me souviens de cette émission que je regardais les dimanches après-midi où j’avais le blues, une autre émission de Radio-Canada celle-là est venu lui faire compétition c’était La Course autour du monde une formule où les jeunes étudiants reporters devait accumuler des points avec leurs reportage. J’ai jamais voulu participer j’étais trop peureux et pas assez cultivé, je connaissais personne outre-mer… La maladie, l’angoisse commençait déjà ses ravages… Maintenant que je me rétablis je voyage, j’y arrive, je me reprends pour mes jeunes années gâchées… Je me souviens je côtoyais des participants à Jeunesse Canada Monde, j’avais rien à faire là, j’étais détestable. C’est samedi je suis un peu triste, le temps passe je suis trop vieux pour refaire ma vie… Dans ma jeunesse les gens qui savaient vivre me côtoyaient  pas, j’étais comme je l’écris souvent à la dérive, un drifter… Je prenais l’autobus jusqu’au centre d’emploi sur la rue Crémazie ensuite un autre autobus jusqu’au métro Jarry qui m’amenait à Henri-Bourassa d’où je marchais jusqu’au coin Saint-Martin et Des Laurentides pour aller dans un autre centre d’emploi, partout c’était les mêmes offres j’étais pas qualifiés je faisais du stop pour rentrer à la maison et tout ça pendant des jours et des semaines, c’était le désarroi, j’étais désemparé, la folie venait de m’agresser. Je me suis jamais senti aussi seul qu’à ces moments-là, les gars de la gang je les voyais pas, j’avais plus un sou… La solitude pesante, les paroles blessantes voilà tout ce que je connaissais. Je suis hyper sensible… Je sais pas pourquoi je me suis perdus là-dedans, j’avoue que j’étais responsable de ma vie mais il semble que je savais pas quoi en faire… Pendant qu’on construisait moi je débâtissais. C’est difficile de mettre des mots sur la psychose même après, le souvenir de la tension psychotique des hallucinations, c’était long… À travers tout ça j’ai pris de l’âge, j’ai changé des choses et je me rétablis un ami me racontais qu’il était désolé d’avoir perdus quatorze années dans la maladie, c’est ce qui est le plus dur je crois qu’il est sur le bon chemin. Aujourd’hui j’essais d’être positif , d’être exemplaire dans mon rétablissement, lentement le soir arrive je vous aurai raconté. Je fais une prière même si ça ne vous semble pas sensé. J’ai hâte de partir, de m’envoler. Quelques mots encore pour la chute, pour terminer. C’est samedi soir bientôt le printemps va arriver… Encore une fois c’était mon senti. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Je sais pas si ça vous a plu mais c’était ça. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

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