mardi 5 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Mardi, la nuit, personne me poursuit. Ce sont mes ennuis, ma santé mentale ma vie. Bientôt je vais changer des devises canadiennes pour des américaines. J’ai hâte d’être à l’aéroport, une amie m’a envoyé un excellent article sur San Francisco https://www.ledevoir.com/vivre/voyage/548907/voyage-friand-de-frisco  Les nuits passent, ai pris une douche et je me suis parfumé, c’est bien… encore quelques semaines et c’est le départ j’espère que tout va bien se passer. Une voiture de police hurlante… Je vais quitter le quartier quelques jours, c’est pas un luxe… Je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, j’espère qu’il va bien. Je crois qu’il est dû pour un voyage ça devrais le distraire. C’est la nuit je suis réveillé, cette semaine c’est tranquille y’a que vendredi que j’ai une répétition… Déjà le cinq, y’en a qui sont déjà fauché. Je les comprends ils se disent à quoi bon de toute façon y’en a jamais assez, ils ont besoin de se distraire de se défouler. C’est difficile en plein centre-ville de vivre dans la rigueur monastique. Sans parler des habitués aux substances, à l’alcool sèche… Cette nuit chez moi ça sent le bacon, mon macaroni n’en est que meilleur. Ceux qui ont les moyens prolongent leurs périodes de consommation, n’empêche le manque va quand même se faire sentir… J’ai lu dans un guide que San Francisco n’est pas une ville dangereuse… J’ai l’intention de marcher beaucoup… Cette nuit je vous illustre ça avec une murale montréalaise. Elle est sur la rue Saint-Laurent sur le plateau, un peu macabre mais à l’emblème de la ville… Il fait encore froid pour passer la nuit dehors, l’itinérance est omniprésente, inquiétez vous pas je pars pas pour consommer en cachette. Je veux voir les choses et pour voir les choses faut être sobre… J’ai la peau des doigts toute crevassée, les mains dans l’eau bouillante ça aide pas… Ça me démange, ça me pique faut pas avoir grand-chose à écrire. Mon lecteur de Deux-Montagnes regarde déjà les voyages pour l’an prochain, il est jamais trop tôt… Les snowbirds en Arizona sont resplendissant, ils illustrent le bonheur, pendant mon court voyage je vais essayer d’être aussi heureux qu’eux. Je trouve plus, je trouve pas, je suis vide de mots… Le printemps s’en viens bientôt, si je me souviens bien en avril je vais parler de rétablissement au comité des usagers, ça devrais être à mon retour de voyage… Ouais! J’ai un conflit d’horaire, ce matin je vais téléphoner et essayer d’arranger ça. J’obsède je trouve pas l’horaire. Je crois que l’atelier est en fin d’après midi… Je suis très fou quand je cherche quelque chose et que je le trouve pas, étrangement j’ai un parfum d’Europe dans le nez. Quelques mots encore pour arriver à la chute à l’épilogue, c’est toujours difficile d’écrire une finale c’est toujours la nuit, je trouve plus l’horaire ça m’ennuis je termine comme à l’habitude en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard




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