samedi 2 mars 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Me voilà, c’est le milieu de la nuit. J’ai beaucoup rêvé. J’étais perdus dans une ville je ne sais où, je sortais d’un supermarché, j’avais une carte pour me diriger tout me semblait vraiment loin. Je m’en allais vers un énorme pont, me suis assis sur un banc d’autobus, un homme perdus lui aussi qui venais de la même région que moi m’a demandé son chemin, ce voyage cet égarement c’est ce que je veux pas qu’il m’arrive à San Francisco. J’ai beaucoup dormis, j’ai pas de lecteur cette nuit, le compteur est à zéro. Hier j’étais au Théâtre du Nouveau Monde, j’y étais tôt le midi j’ai croisé la directrice et l’agent de programmation, la directrice m’a dit que le TNM m’aimait c’est bien ça me rassure… J’espère qu’on dis pas trop de bitcheries sur mon compte, moi je veux pas jouer ce jeu-là. Y’avais un poète qui voulais nous vendre son recueil, moi j’ai jamais d’argent sur moi, j’ai pas pu l’acheter… Je pense que la publication d’un recueil c’est un achèvement une arrivée dont je suis loin . À une époque y’en avait de disponible sur  http://editions-hache.com/  chercher dans l’onglet livres… La répétition s’est bien passée malgré mes soixante-deux ans sonnés… Ça sent l’oignon, je sais pas pourquoi, je vais pas pleurer, je me dirige vers mon senti… Les journées passent quand même aujourd’hui c’est samedi, je crois que le temps va filer jusqu’au premier avril, mon départ, les vacances… Ce mois-ci je crois que je vais faire le livre ouvert. Cette nuit mon senti est au beau fixe, je suis un peu bouffi mais c’est pas grave. Une voiture passe avec la musique dans le tapis comme souvent le week-end, les jeunes vont s’amuser, je suis heureux de plus être dans ce monde-là. Je me diminuerai pas, en ce moment y’a une autre odeur c’est du bacon… Ça fait un moment déjà que j’essaye de me reconstruire, un jour à la fois j’y arrive… Hier à la répétition on a lu quelques textes qu’on va jouer, cette année ça va demander moins d’écriture, on joue une grande poétesse.  Je vais rater deux répétitions en avril, je pense que je vais pouvoir me rattraper, le blog indique quelques visites, je le crois pas. Je sais pas lire les statistiques. Et maintenant c’est une odeur de caramel, de toffee, c’est sucré… Hier le soleil chauffait… Je pense à la haine, à comment c’est inutile, à comment ça brise des vies… Je suis chez moi, je suis content, le loyer est payé, l’angoisse schizophrénique qui m’habitais y’a longtemps est presque toute disparue… Je vie encore la nuit mais c’est pour vous écrire… Rien de bouleversant, juste mon senti ordinaire… Je pense à la poétesse j’espère qu’elle va aimer notre lecture, encore beaucoup de répétitions… Voilà! Je suis presque comme toujours arrivés à la chute, je sais pas trop comment terminer, quelques mots encore pour vous remercier d’ avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

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