lundi 9 septembre 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Votre humble serviteur est très mêlé pour pas dire mélangé cet après-midi… J’avais faim j’ai mangé côte de porc, brocoli, pomme de terre et carotte c’était bon… Je vous parlerai pas de mon implication au CIUSSS de l’est de l’île de Montréal… Ce midi j’ai prévisionné une vidéo dans laquelle j’apparais, je vous la montrerai après le lancement mercredi… J’attends des nouvelles du Centre d’apprentissage Santé et Rétablissement du modèle Recovery College… J’essais de voir clair dans tout ça… Ma paranoïa est toujours présente, je devrai faire attention à mes différentes activités… Je partirai en voyage beaucoup plus tard, peut être une nouvelle visite à Paris dont je me rappelle l’odeur ce soir… Lyon aussi semble extraordinaire, les photos de mes deux lecteurs sont très bonnes… Ici le soleil est là ce soir, ma journée à été bien remplis, j’aime ça je suis pas trop fatigué j’ai évité la circulation dense dans le métro… Je me prépare un café, je me sens bien cette fin d’après-midi… J’ai pas des pensées trop tordues. Je pense à l’illustration que je vais placer peut-être une sculpture du musée d’Orsay… La jeune cinéaste me racontais vouloir travailler avec les itinérants… Elle veut leurs donner des cahiers et des livres j’ai peur qu’elle soit déçue, souvent les itinérants ne pensent qu’à consommer remarquez c’est peut-être moi qui est remplis de préjugé, les livres c’est une amorce c’est mieux que rien… Seize heure vingt-quatre les gens rentrent à la maison, d’autre après le boulot vont étudier pour améliorer leur sort. Moi je suis chez moi dans le goulag occidental, j’attaque la rédaction, y’a qu’ici que je peux écrire… J’aimerais que ce soit fort, souvent la littérature est forte quand il y a des morts du désespoir de la violence. Je peux pas écrire ce que je vie pas… La seule mort qu’il y a ici c’est une mouche… Je manque de mots, je sais plus trop quoi raconter… Je me rabat sur mon senti… Lentement je descends c’est comme si le bonheur de cette journée me quittais, pas moyen de rester léger, l’âme deviens grave et s’appesantis… J’en peux plus mais je veux pas cesser, tout à coup ça deviens torride, j’attends que le climatiseur démarre… La rentrée est bien entamée, lundi de profs et d’école… La seule rentrée que je me souviens est celle où je me suis fait mettre à la porte. Je vous en parle souvent c’est marquant… Ça fait si longtemps c’est plus tellement grave, ça pourrais même être drôle, le plus court séjour dans une école privé, un juvénat comme ils disaient… Quelques heures et dehors on appelle ton père, je les soupçonne d’avoir voulu lui soutirer de l’argent, ensuite c’était pas terminé un oncle avait voulu m’inscrire en éducation spécialisé, le patriarche l’avait pas pris, tous mes espoirs s’étaient envolés… Je délire encore là-dessus ça fait presque cinquante-ans. Je termine c’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

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