mardi 10 septembre 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop comment démarrer, je pense à l’Espagne où je suis allé y’a quelques temps à l’architecture du musée de la reine Sofie. Y’a rien de nouveau là-dedans… Je suis pas Saint-Exupéry… J’ai fait la sieste une bonne partie de la matinée. Je reviens toujours à mon senti… La journée est fraîche, maintenant je me censure j’écris pas tout ce qui me passe par la tête… J’avais oublié que je faisais chauffé le four, j’y ai mis des macaronis… Même un schizophrène peut avoir parfois la tête vide… Je dirige mes voix comme un chorégraphe, un metteur en scène, le silence dans ma tête me fait parfois peur… Ai mangé les macaronis, étrangement y’a un parfum de bubble gum… C’est la journée mondiale de prévention du suicide ça viens avec la schizophrénie parfois je pense à ça… Je pense à tous ces jeunes qui sont partis… Je vie une journée à la fois. J’ai pas de courrier… Je pense aux psychologues à comment ils sont en demande… Y’a longtemps y’en avait un qui me suivait il m’a aidé à arrêter de boire… J’attends que le climatiseur démarre, je fixe l’écran, c’est pas très poétique… Je suis pas le champion de la belle métaphore… J’ai démarré le climatiseur, il semble fonctionner correctement. C’est un peu plus frais… Je sais pas pourquoi j’hésite à écrire j’ai que cette histoire de climatiseur dans la tête… C’est une obsession… Quand on a rien à écrire le sujet c’est les mouches… Je laisse le climatiseur il va se fermer seul, vous avez raison c’est pas Dostoïevsky, je fais ce que je peux avec ce que j’ai… Aussi bien vous l’écrire je suis vide, quand je suis pas paranoïaque je deviens muet, ceux qui me lisent et qui ont des désirs de suicide, téléphonez faites un appel à l’aide… Si vous saviez comme j’ai envie de sacrer le camp, j’ai trop d’occupation, je peux pas, je partirai peut-être le printemps prochain…. Je suis tout mêlé je me crois au printemps on est à l’automne… Le climatiseur s’est fermé, on en a rien à faire… J’essaye de soigner mon langage, c’est très domestique ce que j’écris… La matriarche m’a téléphoné ce matin, j’étais la première personne à qui elle parlait ça m’a fait plaisir… Je vais arriver à vous écrire quelque chose de lisible, je suis pas obligé de toujours sonder les profondeurs du désespoir… Bon! Demande d’entrevue pour vendredi, je dois donner la réponse demain, je crois que je vais la faire… Il est toujours question de ma paranoïa, comment parfois j’interprète mal les expressions humaines… et comment je vérifie où me raisonne. Voilà! Je suis presque arrivé à la chute, quelques mots encore pour vous dire comment ça a été difficile de vous écrire aujourd’hui, j’aurais aimé écrire quelque chose de nouveau mais l’inspiration y étais pas. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Vous pouvez me quitter je veux juste vous souhaiter à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

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